La préfecture de l’Ariège a instauré un nouvel arrêté visant à encadrer les bars, restaurants et discothèques, renforçant les mesures de sécurité publique et de tranquillité nocturne. La signature d’une charte permet des dérogations sur les horaires pour les établissements engagés dans une démarche responsable.
Un nouvel arrêté préfectoral est entré en vigueur en Ariège afin de réglementer la police des débits de boissons dans le département. Cette mise à jour, nécessaire après douze ans de fonctionnement de l’ancien arrêté, vise à adapter la législation aux nouvelles réalités des pratiques de consommation et aux attentes des professionnels du secteur.
Cet arrêté encadre la vente et la consommation d’alcool dans les établissements tels que les bars, les restaurants et les discothèques en Ariège. Il prévoit des horaires d’ouverture et de fermeture, ou encore des exigences en matière de sécurité. L’objectif est d’assurer la sécurité publique, une consommation responsable d’alcool, prévenir les nuisances sonores, et protéger les mineurs.
Actuellement, l’Ariège compte 618 débits de boissons, et les services de la préfecture effectuent en moyenne 20 contrôles mensuels pour assurer le respect de la réglementation. « En 2024, les fermetures administratives sont en nette diminution (six en 2023 et aucune en 2024), même si quatre lettres d’avertissements ont été adressées à des gestionnaires d’établissements », indique la préfecture.
De manière générale, les débits de boissons doivent fermer leurs portes à 2 heures du matin. De leur côté, les établissements disposant d’une licence de spectacle peuvent fonctionner jusqu’à 3 heures, et les discothèques sont autorisées à rester ouvertes jusqu’à 7 heures.
Un des points saillants de la nouvelle réglementation est la signature d’une charte de qualité de la vie nocturne. En s’engageant à respecter un cahier des charges strict en matière de sécurité et de lutte contre les nuisances, les débits de boissons peuvent obtenir une autorisation d’ouverture jusqu’à 3 heures du matin, valable pour une période de deux ans.
La charte, élaborée en concertation avec les professionnels, établit des engagements réciproques. Elle stipule que les établissements doivent notamment informer leurs clients sur les risques liés à la conduite automobile en état d’ivresse, prévenir le trafic et la consommation de stupéfiants, ou encore proposer des boissons non alcoolisées à des prix compétitifs. De son côté, les services de l’État apportent leur aide dans les opérations de communication ou les soirées à thème sur les dangers de la consommation d’alcool et des produits stupéfiants.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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