13 Mars 2025
13 Mars 2025
À la suite de nouveaux cas de maladie hémorragique épizootique (MHE), le préfet de l’Hérault a décidé de placer toutes les communes du département en zone réglementée. Les détails.
Après le Tarn, c’est au tour de l’Hérault d’être touché. À la suite de nouveaux cas de maladie hémorragique épizootique (MHE) détectés à moins de 150 kilomètres du département, le préfet François-Xavier Lauch a décidé de placer par arrêté l’ensemble de l’Hérault en zone réglementée afin d’éviter la diffusion de cette maladie virale. Toutes les communes sont concernées.
Pour information, la maladie hémorragique épizootique, qui se transmet par l’intermédiaire de moucherons piqueurs, touche les ruminants, surtout les bovins et dans une moindre mesure les ovins et caprins. Elle peut provoquer chez eux de la fièvre, de la perte de poids et des difficultés respiratoires. Il n’existe pas de vaccin contre la MHE. À noter que cette maladie virale n’est pas transmissible à l’homme.
La zone réglementée mise en place dans le département impose des restrictions de mouvements. En effet, les bovins, ovins, caprins ou cervidés des élevages ne peuvent pas sortir de celle-ci, exceptés ceux qui ont fait l’objet d’un test de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination et d’une désinsectisation. Le retour d’estive, à condition qu’une désinsectisation ait été réalisée avant le départ, et l’envoi d’animaux à l’abattoir restent également possibles.
Les premiers cas de MHE sont apparus dans le Sud-Ouest en septembre. « La situation est fortement évolutive avec une expansion rapide de la maladie », souligne le préfet dans un communiqué de presse. Pour preuve, les Pyrénées ont d’abord été touchées, puis le Tarn et maintenant l’Hérault. « Le ministère de l’Agriculture poursuit les échanges avec ses partenaires commerciaux pour rétablir les marchés qui sont momentanément fermés », indique François-Xavier Lauch.
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