12 Mars 2025
12 Mars 2025
La Région Occitanie a présenté son Plan régional pour l’eau, qui vise à optimiser les usages de l’eau, sensibiliser et sécuriser les besoins de cette ressource. Parmi les objectifs : devenir la première région française en matière de réutilisation.
« Hier abondante, aujourd’hui en péril, la ressource en eau subit depuis plusieurs années les effets du changement climatique », pointe la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga (PS). Afin de répondre à l’urgence climatique et de renforcer son engagement en faveur d’une gestion durable de l’eau, la collectivité régionale a annoncé un Plan régional pour l’eau, ce jeudi 22 juin.
Celui-ci fixe à jusqu’à 2030 une feuille de route construite autour de trois axes :
– Sensibiliser, mobiliser et être exemplaire sur les enjeux de gestion de la ressource ;
– Optimiser les usages de l’eau, en alliant sobriété et innovation ;
– Sécuriser les besoins en eau des milieux et des activités, pour un meilleur partage de la ressource.
Dans le cadre de ce Plan pour l’eau, la Région Occitanie souhaite notamment réduire de 20% la consommation d’eau des lycées dont elle a la responsabilité, soit 231 établissements. Cela devrait être possible grâce à une série de mesures, comme l’installation d’équipements et matériels hydro-économes dans les projets de création ou d’extension de lycées. C’est là une façon de donner l’exemple aux habitants.
Carole Dalga a également l’ambition de « faire de l’Occitanie la première région française en matière de réutilisation avec un objectif de 10 millions de m3 réutilisés d’ici à 2030 ». Dans cette optique, elle œuvre, par exemple, pour des assouplissements réglementaires qui devraient permettre l’utilisation de l’eau recyclée pour plusieurs usages, comme l’arrosage ou les toilettes. Il s’agit d’une manière d’optimiser les ressources en eau.
Pour ce qui est de la sécurisation, la Région Occitanie compte dédier six millions d’euros à la désimperméabilisation et à la renaturation des cours d’école pour ramener la nature en ville. « Développer la place de la nature en ville permet de préserver la biodiversité et de recréer des îlots de fraîcheur tout en participant à la réduction de l’impact des ruissellements urbains », selon la collectivité.
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