Une intersyndicale du Tarn-et-Garonne alerte sur le manque d’enseignants dans le second degré et s’inquiète sur les impacts de la future carte scolaire dans le premier degré, notamment dans les écoles rurales.
Dans le Tarn-et-Garonne, une intersyndicale formée par la FCPE, l’Unsa, FSU, la CFDT et FO, exprime ses vives inquiétudes concernant l’encadrement des élèves dans le second degré. La carte scolaire qui sera mise en place à la rentrée 2025 dans le premier degré est également une source de préoccupation pour les enseignants.
La situation dans les collèges et lycées du département est jugée critique, avec un manque d’enseignants dépassant les moyennes nationale et académique. « Le recteur d’académie lui-même l’admet : les zones les plus touchées sont dans le Tarn-et-Garonne, le Lot et le Comminges », selon un communiqué publié ce mardi 15 octobre par l’Unsa du 82.
Les établissements du département souffrent de plusieurs postes non pourvus. Le syndicat cite notamment le collège Fragonard de Nègrepelisse où il manque un poste et demi, le collège Jean-Jaurès à Villebourbon où deux postes sont libres, et le lycée François-Mitterrand de Moissac où un poste de professeur de physique est vacants. Ce manque d’enseignants se cumule aux défis posés par la récente réforme du collège, qui impose des groupes de niveaux nécessitant des professeurs supplémentaires.
Concernant le premier degré, l’intersyndicale s’inquiète de la future carte scolaire prévue pour 2025. La suppression de 4 000 postes annoncée par le gouvernement pourrait toucher de plein fouet les écoles rurales, déjà fragilisées. « Beaucoup d’écoles avec des petits effectifs sont inquiètes », souligne le communiqué, mettant en lumière la difficulté pour les maires de conserver ces écoles, considérées comme des investissements majeurs pour les communes.
Les réunions de la carte scolaire devraient avoir lieu en mars 2025. D’ici là, l’intersyndicale restera vigilante sur la situation des effectifs et des moyens dans le département.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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