12 Mars 2025
12 Mars 2025
Le député du Tarn Jean Terlier (Ensemble pour la République) veut déposer une proposition de loi pour entériner la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Verfeil. Le chantier est suspendu depuis la décision du tribunal administratif de Toulouse d’annuler ses autorisations environnementales.
Le député de la troisième circonscription du Tarn, Jean Terlier (Ensemble pour la République), a annoncé son intention de déposer une proposition de loi pour entériner la construction de l’A69 entre Castres et Verfeil, près de Toulouse.
Les travaux pour sa construction ont été suspendus après une décision du tribunal administratif de Toulouse le jeudi 27 février. La juridiction estime que le projet ne répond pas à une « raison impérative d’intérêt public majeur ».
Dans la foulée, la préfecture d’Occitanie a fait savoir que l’État ferait appel et demanderait un sursis à exécution, une mesure qui permettrait la reprise des travaux en attendant une décision du Conseil d’État.
« Nous avons la possibilité, de manière tout à fait légale, de déposer une proposition de loi pour venir valider l’autorisation environnementale. Nous allons tout faire pour que demain, l’Assemblée nationale valide définitivement le chantier », a déclaré Jean Terlier au micro de France 2.
« La bataille n’est pas terminée. L’Assemblée nationale doit entériner définitivement le chantier de l’autoroute. Je vais déposer une proposition de loi pour valider l’autorisation environnementale », également écrit l’élu dans une publication sur ses réseaux sociaux dimanche 9 mars.
L’idée du député tarnais n’a pas rencontré d’adhésion. Le collectif d’opposition à l’A69, La voie est libre, a rapidement réagi dans les commentaires de la publication : « Vous êtes aux abois. Par la justice, ça ne passe pas, (donc) on va faire une loi. » « Jean Terlier, vous étiez prompt à mettre en avant les décisions de justices lorsque celles-ci allaient dans votre sens. Aujourd’hui, où vous êtes désavoué, vous remettez celle-ci en question », écrit un internaute. « Traiter les autres de délinquants, puis ne pas respecter la justice quand elle leur donne raison : il fallait oser ! », souligne un autre.
Les tensions autour de la nouvelle infrastructure sont encore vives. Alors que les recours judiciaires se poursuivent et que la mobilisation des opposants reste forte, l’avenir du chantier demeure incertain.
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