Le Département du Tarn a réaffirmé son soutien à la réalisation de l’autoroute Toulouse-Castres. Une enquête publique environnementale est en cours.
Les opposants à l’autoroute Toulouse-Castres restent mobilisés, comme en témoigne la récente action d’Extinction Rebellion. C’est aussi le cas de ses partisans. Lors de la commission permanente du 16 décembre dernier, le Département du Tarn a ainsi réaffirmé son soutien à la réalisation de ce projet « vital pour répondre aux besoins du territoire ».
Pour rappel, l’autoroute A69 doit relier la ville de Toulouse à l’agglomération Castres-Mazamet sur une distance de 62 kilomètres. Son objectif principal : « désenclaver le sud du Tarn, de l’Agglomération Castres-Mazamet, de la Communauté de communes Sor et Agout, et plus largement de la vallée du Thoré et des Monts de Lacaune et du Sidobre ».
« L’A69 est un projet d’envergure pour notre département, et particulièrement pour le désenclavement du sud du Tarn. Je resterai attentif à l’équilibre fondamental entre développement économique et préservation du cadre de vie des Tarnais et de nos paysages », souligne Christophe Ramond, le président du Département, dans un communiqué de presse.
Une enquête publique environnementale sur la réalisation de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres est d’ailleurs en cours. Disponible depuis le 28 novembre, elle le sera jusqu’au 11 janvier. Tous les habitants des communes concernées par la création de cet axe routier peuvent donner leur avis en ligne sur le site des registres numériques ou par mail.
Cette enquête publique environnementale marque la dernière étape avant le lancement des travaux de l’autoroute Toulouse-Castres. Le début du chantier est effectivement prévu l’année prochaine. L’autoroute A69 devrait être mise en service en 2025.
Mais avant, les préfets du Tarn, de la Haute-Garonne et de la région Occitanie, doivent décider ou non de donner leur feu vert pour le lancement des travaux. Un “rapport” élaboré par sept commissaires enquêteurs leur permettront de faire leur choix. Ces derniers vont effectivement enregistrer les remarques des habitants et ensuite dresser un bilan, faire remonter certains avis et transmettre ce “rapport” aux services de l’Etat concernés.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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