Face aux restrictions imposées par l’État et une baisse des ressources, le Conseil départemental du Lot-et-Garonne a adopté son budget pour 2025, avec un montant acté de 481,5 millions d’euros. Malgré les difficultés, le Département a su faire des choix afin de réduire les conséquences sur les finances de la collectivité. Les détails.
Malgré un contexte financier tendu, le Conseil départemental du Lot-et-Garonne a adopté son budget pour l’année 2025. Celui-ci s’élève donc à 481,5 millions d’euros. Mais pour ce faire, l’assemblée, réunie d’abord le 21 février, puis le mardi 25 mars, a dû faire face à des restrictions imposées par le Projet de loi de finances (PLF) de l’État, réduisant les ressources disponibles de la collectivité. Une situation qui n’est pas inconnue à l’ensemble des Départements, Régions et Mairies du territoire français.
Malgré le contexte tendu, le Lot-et-Garonne a tout de même réussi à déterminer son budget pour 2025. Comme l’a rappelé Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental : « Répondre à cette injonction nécessite une réduction de voilure de 52 millions d’euros ». Seulement, la collectivité se doit de respecter une certaine réglementation. « Rappelons que la loi fait obligation aux Départements de voter leurs budgets à l’équilibre en dépenses et en recettes, alors même qu’ils se sont vus retirer la seule recette dynamique qui leur restait, à savoir l’impôt sur le foncier bâti », ajoute le Département.
Le Lot-et-Garonne détaille alors les différentes difficultés auxquelles il fait face en termes de recettes :
Selon ses estimations, le Conseil départemental a tout de même réussi à équilibrer son budget primitif pour 2025 à 481,5 millions d’euros « repos inclus, hors dette ».
Avec ces contraintes budgétaires, le Lot-et-Garonne a déterminé les enveloppes suivantes pour son budget 2025 :
En outre, des dispositifs d’aide au pouvoir d’achat sont préservés : maintien des bourses aux collégiens, limitation de l’impact de l’inflation sur la restauration scolaire, et soutien à la lutte contre la précarité énergétique. « Nous avons fait le choix de privilégier les solidarités et l’investissement, car c’est ainsi que nous maintiendrons un département dynamique et solidaire », a déclaré Sophie Borderie.
Commentaires