À Agen, la vente de muguet sur la voie publique le 1er mai reste une tradition bien ancrée. Mais attention : la ville rappelle que cette activité est encadrée par des règles précises, récemment détaillées dans un nouvel arrêté. L’objectif : garantir le bon déroulement de cette journée festive, tout en assurant une concurrence équitable entre les commerçants professionnels et les vendeurs occasionnels.
1er mai rime avec muguet. À Agen, le principe est simple : seuls les particuliers sont autorisés à vendre du muguet sauvage, cueilli directement dans la nature. Cette vente doit rester artisanale, à l’image de la tradition : pas d’ajout d’autres fleurs, pas d’emballages sophistiqués, ni de stands installés à demeure. Le muguet doit être vendu tel quel, sans fioritures. Des règles similaires avaient été appliquées dans le Gard l’an passé.
Les vendeurs devront également veiller à ne pas s’installer à proximité immédiate des commerces de fleurs, afin d’éviter toute concurrence déloyale. Une distance minimale de 200 mètres est requise. Cette règle a pour objectif de maintenir une coexistence harmonieuse entre les commerçants et les vendeurs occasionnels, en assurant des conditions équitables pour tous.
En cas d’infraction, les forces de l’ordre se réservent le droit de confisquer le muguet et de sanctionner les contrevenants d’une amende allant de 250€ à 600€. Ces mesures sont prises pour garantir le respect des règles tout en préservant l’esprit de la fête du 1er mai. Quant aux professionnels, ils pourront continuer à vendre leurs brins de muguet dans le cadre habituel de leur activité, sous réserve de respecter les normes du secteur floral.
Avec cet arrêté, la municipalité souhaite préserver l’esprit festif du 1er mai tout en respectant les commerçants locaux. De quoi permettre à chacun de profiter de cette journée fériée, symbole de bonheur… sans mauvaise surprise.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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