17 Mars 2025
17 Mars 2025
La préfète de l’Ardèche a autorisé une reprise partielle des travaux de la déviation de Saint-Péray. Mais cela ne concernera que la réalisation d’un pont-rail sous la voie ferrée Givors-Grézan.
Les travaux de la déviation de Saint-Péray vont pouvoir reprendre. Du moins, en partie. En effet, Sophie Elizéon, la préfète de l’Ardèche a pris un arrêté, ce vendredi 14 mars, autorisant une reprise partielle des travaux. Celle-ci prévue au lundi 1er septembre prochain doit, en fait, « permettre à la SNCF de réaliser un pont-rail sous la voie ferrée Givors-Grézan », précise la préfète du département dans un communiqué de presse.
Pour rappel, les travaux de la déviation sont à l’arrêt depuis le 15 novembre dernier. Au mois de janvier dernier, la préfète de l’Ardèche avait décidé de prolonger leur suspension pour une durée de deux mois. Et ce, le temps « d’analyser de manière précise et rigoureuse une étude » transmise par la Communauté de communes Rhône-Crussol (CCRC), qui porte le projet d’aménagement de la déviation de Saint-Péray. Deux mois qui viennent donc de s’écouler.
Toutefois, si elle autorise la reprise partielle des travaux, la préfète enjoint, dans son arrêté, la communauté de communes Rhône-Crussol « à déposer une demande de dérogation à la protection des espèces ». Et ce, « afin de tenir compte des enjeux environnementaux ».
C’est justement pour cette raison que les travaux avaient été arrêtés. Effectivement, comme la préfète le rappelait dans un précédent communiqué, « le projet d’aménagement de la déviation de Saint-Péray a fait l’objet d’une saisine du tribunal administratif de Lyon par deux associations dont une agréée, de protection de l’environnement au titre de la conservation d’espèces protégées » à l’automne dernier. Tribunal qui avait émis un doute sérieux sur la légalité de l’autorisation environnementale.
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