La préfète de l’Ardèche a décidé d’étendre les zones éligibles au plan loup dans le département. Certains éleveurs vont ainsi pouvoir bénéficier de davantage d’aides.
C’est « un sujet de préoccupation majeur des agriculteurs », estime la préfecture de l’Ardèche sur son site internet. Cette dernière fait référence à la prédation du loup. En 2024, 16 attaques lui ont été imputées dans le département. « L’ensemble de ces constats a donné lieu à des indemnisations des éleveurs concernés pour tous les animaux prédatés », précisent les services de l’Etat. Cela concerne 42 bêtes.
Un bilan qui a conduit Sophie Elizéon, la préfète de l’Ardèche, à revoir les zones d’éligibilité aux mesures de protection des troupeaux face à la prédation du loup ce mercredi 22 janvier.
Ainsi, six nouvelles communes se retrouvent en cercle 1. Elles sont désormais au nombre de sept : Berzème, Darbres, Freyssenet, Montselgues, Rochessauve, Saint-Gineys-en-Coiron et Sainte-Marguerite-Lafigère. Les éleveurs au sein de celles-ci peuvent bénéficier d’aides au gardiennage des troupeaux, en plus des dispositifs permis en cercle 2.
Ces derniers comprennent des aides à l’installation de clôtures fixes ou mobiles et à l’élaboration d’une stratégie de protection avec l’aide d’un conseiller spécialisé sur le pastoralisme et la prédation, mais également des aides à l’achat et à l’entretien de chiens de protection. Le cercle 2 concerne désormais 14 communes supplémentaires : Accons, Beauvène, Lalouvesc, Lamastre, Le Cheylard, Rochepaule, Saint-André-en-Vivarais, Saint-Barthélémy-le-Meil, Saint-Basile, Saint-Christol, Saint-Julien-Vocance, Saint-Michel-d’Aurance, Saint-Pierre-sur-Doux et Saint-Symphorien-de-Mahun.
Enfin, la préfète a décidé de maintenir le cercle 3 pour le reste du département « dans l’objectif d’aider au maintien des chiens de protection sur les élevages qui ont déjà investi dans ce mode de protection et permettre aux exploitations qui le souhaiteraient d’en mettre en place sur leurs élevages d’ovins et de caprins », déclarent les services de l’Etat.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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