La préfecture de l’Ardèche a remis un bouton d’alerte à la maire de Saint-Martial, Martine Imbert. L’élue a déjà été victime de deux agressions.
La préfète de l’Ardèche, Sophie Elizéon, « s’y était engagée ». Il a été remis, ce jeudi 13 mars, un bouton d’appel “alerte élus” à Martine Imbert, la maire de la commune de Saint-Martial. « Ce dispositif de sécurisation physique qui géolocalise la victime, permet lorsqu’il est activé, une intervention rapide des personnes proches de l’élue », indique la préfecture de l’Ardèche dans une publication sur le réseau social X.
Ces dernières recevront ainsi des SMS, mails ou appels d’urgence, si Martine Imbert utilise le bouton d’alerte. « Ce dispositif pris en charge par le ministère de l’Intérieur permettra ainsi à la maire de Saint-Martial de prévenir de nombreuses personnes mobilisables à tout moment en cas d’alerte », affirment les services de l’Etat dans le département. Parmi celles-ci : le major Clair, commandant de la Communauté de brigades du Cheylard.
Si un tel dispositif a été remis à la maire de Saint-Martial, c’est parce qu’elle a déjà été victime de plusieurs agressions. La première remonte à il y a trois ans. Le jeudi 17 février 2022, Martine Imbert subit « une agression en quittant son domicile », rapportait, dans un communiqué de presse, la préfecture de l’Ardèche qui « dénonçait fermement ces actes de violence et d’intimidation inacceptables contre une élue de la République ». Sa voiture avait été caillassée.
La seconde a eu lieu au mois de février de cette année. Cette fois, c’est la maison de Martine Imbert qui est visée par des jets de pierres. En soutien à la maire, une manifestation avait été organisée le 1er mars dernier à Saint-Martial. Près de 150 élus étaient présents.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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