Face à la problématique de la pollution des cours d’eau par les kayaks, plusieurs acteurs du tourisme ardéchois ont investi dans des aménagements pour limiter la quantité de plastique dans les rivières.
Bien que les kayaks soient considérés comme un mode de transport écologique, leur utilisation peut pourtant générer des microplastiques. En effet, lorsque les embarcations sont tirées sur les rives, le frottement avec les cailloux crée de petites particules plastiques qui finissent dans les rivières.
Pour remédier à ce problème, une dizaine de rampes en bois ont été installées le long des rives de l’Ardèche et trois autres sur le Chassezac. Ces rampes permettent aux kayakistes d’embarquer et de débarquer leurs canoës sans que les frottements ne libèrent de plastique dans l’eau. Ce projet d’aménagement est soutenu par l’Établissement Public Territorial du Bassin Versant de l’Ardèche et la Fédération des loueurs de canoës de l’Ardèche.
Sébastien Papillaud, président de la Fédération des loueurs de canoë, souligne les avantages de ces nouvelles rampes : “C’est plus pratique pour nos clients, mais aussi pour nos salariés. Tout a été fait en bois, un matériau plus respectueux de l’environnement par rapport au béton.” Le coût total de ces aménagements est de 150 000 euros, financé à 80% par le Fonds Vert de l’État et l’Agence de l’eau.
Grâce à ces initiatives, l’Ardèche prend des mesures concrètes pour préserver ses rivières tout en maintenant son attractivité touristique, offrant ainsi une expérience plus respectueuse de l’environnement pour les amateurs de kayak.
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires