Des escrocs se font passer pour des agents du Registre du commerce et des sociétés (RCS) du greffe de Béziers afin de pièges des créateurs de nouvelles entreprises. Or, la démarche est entièrement dématérialisée.
Les particuliers ne sont pas les seuls à être visés par des arnaques. Une escroquerie visant les néo-entrepreneurs est en cours dans l’Hérault, ces derniers étant moins au fait des pièges à éviter dans le monde de l’entreprise. Des individus se font passer pour des collaborateurs du Registre du commerce et des sociétés (RCS) du greffe de Béziers afin de réclamer des paiements frauduleux.
« Attention escroquerie en cours ! Des personnes se faisant passer pour des collaborateurs du RCS du greffe de Béziers demandent des sommes d’argent aux entreprises voulant effectuer une immatriculation », a mis en garde Emmanuelle Monestier, greffier titulaire de charge au tribunal de commerce de Béziers, dans une publication sur un réseau social. « Jamais le greffe ne vous demandera une quelconque somme d’argent pour favoriser votre dossier. »
Cette tentative de fraude intervient alors que l’immatriculation des sociétés est désormais entièrement dématérialisée. Depuis le 1er janvier 2023, toutes les formalités de création, modification ou cessation d’activité doivent être réalisées en ligne via le guichet des formalités des entreprises, comme le souligne le site officiel Service-Public.fr.
L’immatriculation est une étape obligatoire lors de la création d’une société. « Il s’agit de la déclaration d’activité de la société auprès de l’administration », explique Service-Public.fr. Elle concerne les sociétés commerciales (SARL, SAS, SA, etc.) et civiles (SCI, SCP, SEL, etc.).
Les dossiers doivent être déposés sur le guichet unique en ligne, où ils font l’objet d’un contrôle formel avant l’inscription au Registre national des entreprises (RNE) et au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Un récépissé est délivré, valable jusqu’à la notification officielle de l’immatriculation, dans un délai maximal d’un mois.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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