Les amateurs de photographie vont retrouver leurs habitudes à Toulouse. L’emblématique galerie du Château d’eau, ouverte en 1974 grâce aux efforts de Jean Dieuzaide à ouvert de nouveau ses portes, ce mercredi 29 janvier, après plusieurs mois de fermeture.
Le Château d’eau, premier lieu entièrement dédié à la photographie de France, ouvre à nouveau ses portesAprès plusieurs mois de fermeture, la Galerie du Château d’eau ouvre à nouveau ses portes aux amateurs de photographie. Ce lieu emblématique, créé en 1974 sous l’impulsion de Jean Dieuzaide, a changé de statut au premier janvier 2020. Géré jusqu’à présent par l’association PACE (la Photographie Au Château d’Eau), le premier lieu de France entièrement dédié à l’exposition de photographies, est passé en régie municipale.
Un choix que l’adjoint au maire en charge des politiques culturelles, Francis Grass, justifiait en décembre dernier par la volonté de renforcer le service public et qui avait suscité de nombreuses tensions. Le pôle photographique dépend donc désormais de la direction des musées de la ville de Toulouse.
Pour sa réouverture, la Galerie Le Château d’Eau présente une rétrospective dédiée au photographe français Bernard Descamps qui, sous le titre “Rencontres”, se donne pour objectif de “tisser des liens tout au long de son oeuvre”. De ses premiers clichés à sa dernière série “Natura”, encore inédite.
Cette exposition temporaire, visible du 29 janvier au 19 avril, comporte 90 photographies, tirées par l’auteur en personne. Celui-ci a ainsi sélectionné les images les plus marquantes, glanées au cours de ses nombreux voyages en Afrique, Asie ou en Inde. On y retrouve le regard caractéristique du cofondateur de l’agence Vu, adepte du déséquilibre, des angles de vue improbables et qui n’hésite pas à laisser hors-champ le visage de ses sujets.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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