Mêlant l’écriture à la peinture, Bernard Barillot parvient à magnifier les lettres au travers de ses tableaux. Il les expose d’ailleurs à l’espace muséographique de l’Institut catholique de Toulouse.
Ne cherchez pas, il n’y a rien à lire ! Pourtant c’est bien un enchevêtrement de lettres, posées sur une toile que donne à voir l’artiste Bernard Barillot. Au premier coup d’œil, les références à la calligraphie et aux “pages tapis” des manuscrits carolingiens sont évidentes. Dans un désordre savamment organisé, le peintre joue avec les formes et contre forme pour faire danser les lettres, en premier plan sur un arrière-plan où les couleurs révèlent la scène première. Ou peut-être est-ce l’inverse ? Car Bernard Barillot porte une grande importance aux lettres : « Au-delà de la beauté d’une lettre bien calligraphiée, c’est aussi son pouvoir de transmission qui m’attire. Elle est à la fois dessin et trace », explique-t-il, sans omettre d’évoquer son amour de la couleur : « Je travaille beaucoup avec l’acrylique mais cela ne m’empêche pas de me tourner vers l’aquarelle, le pastel ou les crayons de couleur avec lesquels les effets de transparence sont tout à fait captivants. » Le mélange des deux est captivant, voire hypnotique.
Infos pratiques :
Du 9 mars au 16 avril, à l’espace muséographique G. Baccrabère de l’Institut catholique de Toulouse, 31 rue de la fonderie. Entrée libre
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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