Le couvre-feu n’empêche pas de prévoir moult activités durant la journée. Et pour animer votre week-end, le JT a fait une sélection des quelques événements non annulés qui ont lieu à Toulouse pour vous donner des idées de sorties. Théâtre, concert, exposition et festival Danses et continents noirs… Le programme est complet.
Cette pièce de Michel Azema est un plaidoyer qui dénonce sans complaisance les conditions de détention alarmantes des femmes, et revient sur l’angoisse du retour à la liberté des détenues, confrontées à cette normalité qui ne l’est plus. Écrit en 1986, à l’issue d’un atelier d’écriture mené avec 12 prisonnières de la Centrale de Rennes, “Le SAS” est toujours d’actualité, 30 ans après.
“Le SAS” est la cellule de celles qui sortent, là où elles passent leur ultime nuit d’emprisonnement. Incarnée par Cathy Brisset, “la partante” interroge, de manière quasi documentaire, « la question de l’enfermement, témoignant plus précisément de la féminité enfermée, dans cette zone de non-droit », explique le metteur en scène Jean-Pierre Beauredon.
Infos pratiques : dernière représentation samedi 24 octobre à 19h,
au Théâtre du Grand Rond.
Après avoir été l’une des voix du groupe panafricain TotoBonaLokua, Gérald Toto s’est lancé dans une carrière solo et a sorti son premier album “Sway” en mai dernier. De la romance pop au blues, en passant par le jazz, sans oublier la samba et les percussions caribéennes, le musicien accompli arrive au Métronum de Toulouse pour un “concert expérience” gratuit (dans la limite des places disponibles). Il improvisera des chansons haïkus, avec l’aide de son looper et des instruments du “Music Lab” de la salle toulousaine de musiques actuelles, créant ainsi des scènes inédites. Et ce dans une scénographie particulière, propice à la détente, puisque le public sera installé sur des poufs, des transats et autres matelas…
Infos pratiques : Les 24 et 25 octobre, à 16h30, au Métronum de Toulouse.
Le Musée des Abattoirs présente quatre ensembles témoignant de la richesse et de la diversité des directions parcourues par l’artiste Takesada Matsutani entre 1967 et 1977 : les premiers travaux au sein de l’Atelier 17 (1967), la réflexion autour de la représentation de l’espace dans les deux dimensions de l’estampe (1968-1969), l’exploration de la sérigraphie et des aplats de couleurs comparables au Hard Edge (1969-1971), enfin la réinterprétation par la photo-sérigraphie d’œuvres antérieures en trois dimensions réalisées à la colle vinylique (1973-1977). Les estampes sont accompagnées de pièces prêtées par l’artiste : deux plaques gravées correspondant à deux des estampes exposées, des outils de graveur, des photographies de Takesada Matsutani au travail, les catalogues des expositions internationales et biennales dans lesquelles ses œuvres ont été présentées et primées.
Infos pratiques : Jusqu’au 25 octobre, au Musée des Abattoirs de Toulouse.
Mesures sanitaires oblige, pour la 22e édition du festival Danses et Continents noirs, le programme sera allégé. Regroupés sur une semaine, du 24 octobre au 2 novembre, les événements maintenus se dérouleront bien sûr dans le respect des gestes barrière. Pour ouvrir les festivités, le samedi 24 octobre, au théâtre des Mazades, aura lieu The Fonky Freaky Show, de 18h30 à 20h. Carte blanche y sera donnée à la compagnie parisienne EMKA qui revisite le dabkeh (danse folklorique arabe) et au Junior Ballet Toulouse Occitanie, spécialiste des danses urbaines. La scène ouverte pluridisciplinaire, en partenariat avec le centre de formation artistique de Toulouse DSH Studio, reste également à l’affiche, et se tiendra les 29 et 30 octobre à la salle Chapou, de 19h30 à 20h. Et pour clôturer le festival le 2 novembre, le cinéma ABC diffusera, à 18h30, “Blue lady revisited”, un documentaire sur la chorégraphe américaine Carolyn Carlson.
Infos pratiques : Du 24 octobre au 2 novembre à Toulouse
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