Interprète du célèbre tube « Macumba », Jean-Pierre Mader reviens avec nous sur l’année qui vient de s’écouler.
Auteur-compositeur-interprète, chanteur et producteur français, Jean-Pierre Mader naît à Toulouse dans les années 50. Il se lance dans une carrière musicale à 25 ans mais c’est au milieu des années 80 qu’il se révèle avec les tubes « Macumba » et « Disparue ». Il devient ainsi une figure incontournable de la scène musicale française des années 80 en vendant près de quatre millions d’exemplaires. Retour avec lui sur son année.
Si vous deviez résumer votre année en un mot…
Je dirais “confinement perpétuel”.
L’actualité hors covid qui vous a le plus marqué cette année ?
C’est évidemment l’élection de Joe Biden. Une élection miraculeuse et qui va peut être tout changer.
La disparition qui vous a le plus touché?
Elle est musicale. C’est celle d’un copain que j’aimais beaucoup, Patrick Juvet. C’est quelqu’un pour qui j’avais beaucoup de tendresse et que je voyais très souvent.
Qu’est ce qui vous fait peur pour l’avenir?
Le réchauffement climatique. Il faut absolument qu’on arrive à trouver des solutions. On le voit bien cet été. Que se soient les grosses chaleurs aux Etats-Unis ou les inondations en Allemagne, cela fait quand même froid dans le dos.
Qu’est-ce qui vous rend optimiste?
Personnellement, c’est la naissance de mon petit-fils Marcel qui a tout juste deux mois.
La ou les bonne(s) habitude(s) qui vous avez prises cette année?
J’essaie de privilégier les producteurs locaux et les filières courtes, même si parfois c’est plus cher. On a besoin d’avoir une bonne qualité de vie. Il faut aider tous ces gens qui produisent mieux.
L’homme ou la femme de l’année?
Pour moi c’est Carole Delga. Elle a fait un très gros score aux élections régionales. C’est une femme formidable avec un discours qui me touche profondément.
Le film de l’année?
Je dirais qu’il y en a deux. J’ai beaucoup aimé “Garçons chiffon”. Un film très sensible et très intéressant. Et bien-sûr “ADN” de Maïwenn, sur le déracinement, sur cette enfance qu’on fantasme, l’enfance inachevée. Sur ce qu’on pense être les jours heureux et qui, évidemment, s’en vont trop vite.
La chanson que vous avez le plus écouté cette année?
“Monde nouveau” de Feu! Chatterton, un groupe que j’adore.
Votre livre de l’année?
“L’accident de chasse” de David L. Carlson et Landis Blair.
La blague qui vous a fait marrer cette année?
“-Allo, c’est bien la ligne pour aider les alcooliques?
-Oui…
-Vous avez la recette du Mojito?”
Qu’est-ce-que l’on peut vous souhaiter pour l’avenir?
Que je puisse continuer à faire ce que j’aime. Reprendre les concerts soit avec Stars 80 soit avec mon nouveau projet qui s’appelle “les mots enfouis” et que j’ai monté avec mon ami Pol Monnier. On travaille autour de la mémoire et du déracinement. On vient de donner les six premiers concerts en Corrèze. C’était formidable !
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