Le festival toulousain « Les siestes électroniques » est de retour à partir de mercredi 22 juin et jusqu’à dimanche au jardin de Compans-Caffarelli pour sa 15e édition.
Par Léa Maarek
Les Siestes électroniques débutent mercredi, par une inauguration spéciale et inédite: « Nous sommes très contents de notre soirée d’ouverture qui constitue une première mondiale, avec la rencontre exceptionnelle de Vincent Moon et Rabih Beaini qui se déroulera à l’American Cosmograph (l’ex Utopia). Ces deux personnalités vont réaliser une sorte de ciné concert, une prestation audiovisuelle qui mêlera image et musique », annonce Samuel Aubert, directeur artistique de l’événement. C’est la première fois que ces deux artistes se produiront sur scène.
Comme toujours, la mission du festival est simple : « On essaie chaque année d’aller plus loin dans la radicalité de notre propos : présenter des styles et des esthétiques très diverses. En termes de contenu, diversité et richesse musicale seront au rendez-vous pour le plus grand plaisir de nos festivaliers », précise-t-il.
Concernant le public, l’an dernier, ils étaient près de 15 000 à se détendre, allongés à même le sol en écoutant des musiques inédites du festival. Avec un nombre de places illimitées et une gratuité totale, les organisateurs espèrent attirer autant de visiteurs cette année. Mais en ce printemps, l’Euro est le sujet de conversation d’un grand nombre de Français. Ce n’est pas pour autant que Samuel Aubert est inquiet : « Je ne suis pas sûr que cet événement sportif va perturber la fréquentation du festival. Je pense au contraire que les Toulousains vont être heureux de pouvoir regarder les matchs chez eux ou dans la fan zone, pour ensuite se rendre au jardin pour se détendre. Mais nous avons quand même fait attention à ne pas caler les dates de l’événement en même temps qu’un match où la France jouera. On ne sait jamais ». C’est pour cela qu’ils attendent autant de monde que l’an dernier. Seulement un seul facteur pourrait réellement perturber l’événement : la météo. Il est vrai que le mois de juin n’a pas été le plus chaud et le plus sec. Mais aucun plan B n’est prévu en cas de mauvais temps. « Ce qui nous inquiète le plus, ce n’est pas la pluie, car même s’il pleut un peu, ce n’est pas grave, on continue tant que les festivaliers, le personnel et le matériel ne sont pas mis en danger. Le problème majeur serait un vent fort, car à Toulouse, dès que le vent atteint une certaine vitesse, les parcs ferment. Nous redoutons donc un appel de la mairie en pleine prestation nous ordonnant d’évacuer le parc en un quart d’heure. » Pour ce qui est de la sécurité, celle-ci sera renforcée, mais sans pour autant perturber le public : « Nous ne voulons pas que les spectateurs se rendent compte qu’ils sont surveillés. Cela pourrait les inquiéter et ils ne profiteront pas pleinement du festival. Il y aura plus d’agents de sécurité, mais il n’y aura pas de fouilles. Ils seront plus nombreux, plus attentifs, et circuleront dans le jardin. Mais la foule ne devrait pas s’en rendre compte ! »
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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