Une soupe, un plat consistant et goûtu, et un dessert gourmand. Ce sont en substance les menus des repas du dimanche… chez mémé. Un moment convivial, partagé en famille, que Jérôme Dumouch du restaurant La Cuisine à Mémé propose de retrouver.
Un bouillon dans lequel a mijoté la viande du pot-au-feu et où cuisent des perles du Japon. Voilà une soupe qui rappelle étrangement les repas concoctés par nombre de grand-mères et qui fait ressurgir des souvenirs de convivialité autour de la table. « C’est ce que nous avons voulu retrouver en ouvrant, en février dernier, ‘’La Cuisine à Mémé’’ », explique Jérôme Dumouch, le gérant.
Cette soupe est la spécialité de la maison : « C’est celle que faisait ma grand-mère, puis ma mère qui m’a transmis la recette », précise le patron, qui officie aussi en cuisine. Elle a fait pendant 40 ans la renommée du restaurant familial ‘’Chez Anny’’ à Cox, à la limite du Gers. Avec la Cuisine à Mémé, Jérôme Dumouch a souhaité dupliquer à Toulouse l’établissement de ses parents.
Au 17 de la rue des Couteliers, dans une ambiance feutrée, on retrouve les odeurs oubliées et les goûts de l’enfance. Pas de carte sur laquelle seraient énumérés des plats sophistiqués mais seulement deux menus : « Je préfère opter pour la qualité, la simplicité et la générosité des assiettes ainsi que sur la convivialité en salle plutôt que sur plusieurs plats somme toute classiques », confie le gérant, qui entend mettre en avant ses produits bruts, peu travaillés.
Au menu donc, des entrées à partager, terrine de pâté, saucisson et salade de gésiers. Puis, au choix, un confit de canard, un camembert au four sur lequel trône une tranche de lard fumé, une entrecôte ou un magret. Ici, ce sont les vieilles recettes et la qualité des produits qui font la différence : « Les confits, par exemple, proviennent de la Maison Samarran. Je les sale moi-même la veille pour les cuire le lendemain et les servir immédiatement », commente Jérôme Dumouch. La Maison Castet fournit la charcuterie, Xavier, le fromage et la pâtisserie Cabos (à Mauvezin), les desserts. « Ces derniers nous réservent même leur spécialité, dont nous avons l’exclusivité en restaurant, le d’Artagnan », poursuit-il, un gâteau glacé aux pruneaux et à l’armagnac, fini à la crème chantilly.
« Et pour faire passer tout cela, rien de tel justement qu’un bon armagnac », lance le gérant, qui rappelle avec malice avoir grandi dans le Gers. Il en possède une trentaine, de trente millésimes différents. La plus vieille datant de 1967. Sur la même étagère, une quarantaine de rhums leur fait concurrence. Costa Rica, Guatemala, Martinique… Un choix qui se fait ici en testant. « C’est rare, mais chez nous, le client peut les goûter avant d’être servi », indique le patron des lieux.
Un air de ‘’bonne franquette’’ dans un endroit où l’on peut rapidement se sentir ‘’comme à la maison’’, et c’est l’objectif. « Une cuisine rustique, authentique, dans une ambiance typique et locale », définit Jérôme Dumouch. Tout est du coin, jusqu’au nom du restaurant. Et pour ceux qui serait tenté de le corriger, attention aux réactions du patron : « Chez nous, on dit La Cuisine ‘’à’’ Mémé et pas ‘’de’’ Mémé ! »
Infos pratiques :
La Cuisine à mémé
17, rue des Couteliers à Toulouse
Réservation au 06 25 13 85 92
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