Cette année, toute la France va pouvoir profiter du Festival d’Angoulême. Des planches de dessins sont exposées dans de nombreuses gares. C’est notamment le cas de la gare Toulouse Matabiau jusqu’à mi-février.
Le Festival de la bande dessinée d’Angoulême est chamboulé par le Covid-19. La 48ème édition est décalée et se tiendra du 24 au 27 juin. En attendant, c’est toute la France qui peut profiter de quelques planches. Plusieurs œuvres sont installées dans une quarantaine de gares de France. Et c’est le cas à Toulouse Matabiau jusqu’à mi-février.
Dans la ville rose, ce sont des dessins d’Anne Simon qui sont exposés. Née en 1980, cette autrice de bande dessinée française a commencé sa carrière en étudiant aux Beaux- Arts d’Angoulême puis à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. En 2004, elle a reçu le prix Jeunes Talents au Festival d’Angoulême. S’inscrivant dans la filiation de René Goscinny, Claire Bretécher ou Julie Doucet, elle a publié sa première bande dessinée Perséphone aux enfers en 2006. Elle a participé à la création des éditions Misma et de sa revue Dopututto Max.
Au sein de cette structure, elle a développé sa série Les Contes du Marylène (La Geste d’Aglaé, Cixitite Impératrice, Boris l’Enfant Patate) où elle s’emploie à peaufiner un univers pop et féministe qu’elle a imaginé de toute pièce : le pays du Marylène, peuplé de ses habitants à têtes d’animaux ou de frites guerrières. Elle a collaboré avec la psychanalyste Corinne Maier en signant chez Dargaud trois biographies graphiques sur Marx, Freud et Einstein. Elle travaille en parallèle pour la presse et l’édition Jeunesse. En 2020 est paru le volume 4 de sa série, Gousse et Gigot (éditions Misma), où elle retrace l’histoire de deux sœurs inséparables rejetées par leur père puis par la société, dans ce pays fictif baptisé « Marylène ».
Commentaires