22 Février 2025
22 Février 2025
Réouvertures des lieux culturels et des commerces non-essentiels, retour en terrasse dans les cafés, bars et restaurants, ce 19 mai marque un début de retour à la vie normale. « Une Lueur d’espoir » pour le poète toulousain Miguel Manuel Zola qui offre aux lecteurs du Journal toulousain un poème écrit pour l’occasion.
Une lueur d’espoir aujourd’hui vient d’éclairer nos âmes abattues par l’angoisse d’un avenir sanitaire sombre.
L’esquisse d’un sourire encore timide vient égailler ce matin nos visages maquillés par les masques.
Devons-nous chanter déjà l’hymne de la victoire ?
Non, ce jour n’est pas encore venu, même si je crois fermement qu’il est proche.
Comment sauter de joie quand le deuil, la peur, la dépression frappent la planète entière sans trêve jour et nuit.
Devons-nous déclarer la fin de la guerre contre l’ennemi invisible ?
Non mais permettez-moi de vous faire une petite confidence.
Mon âme d’enfant insouciant, mais dans le corps d’un adulte conscient me souffle à l’oreille tout doucement :
Aujourd’hui très tôt nos bars, nos terrasses reprendront de la lumière. Les couleurs festives, les premiers rayons du soleil de la saison pointeront leur nez dans nos pintes, galopins, demis, chopines, bien entendu sans oublier le fameux jaune.
Les embrassades, les câlins, les pas de danses, ne seront pas nos chevaliers, car l’ennemi est invisible mais bien présent au quotidien.
Sa force de frappe est certes affaiblie mais il nous trouble encore.
Devons-nous baisser la tête devant le virus ?
Non je crie haut et fort et vous pouvez sortir dans la rue avec moi en disant qu’aucune tempête ne dure éternellement.
« Silence pour ceux qui sont parti rejoindre l’Au-delà ! »
Miguel Manuel Zola
A noter que ses deux derniers ouvrages sont en vente dans les librairies toulousaines ou sur internet.
Commentaires