Pour mettre en lumière les principes qui servent de fil conducteur à son travail tout au long de l’année, le collectif Job organise du 17 au 20 mai la 7e édition du festival d’éducation populaire Le vent se lève à Job.
© DRAlors que le terme fait l’actualité, voici un exemple concret de convergence des luttes. Au début des années 2000, anciens salariés de l’usine Job tout juste liquidée, associations de quartier et artistes s’allient pour que le bâtiment ne soit pas rasé. 18 ans après, le collectif Job s’affaire à la septième édition de son festival consacré à l’éducation populaire. « Il existe des milliers de définitions mais pour nous, il s’agit d’apprendre ensemble à changer le monde. Nous sommes tous experts de nos vies et chacun est légitime à s’exprimer », résume Pascal, bénévole du festival.
Débats mouvants, jeux de positionnement, animation tournante des réunions, le collectif applique les principes de l’”éduc’ pop’” autant dans l’organisation que dans la programmation, qui aura pour thèmes les médias et l’économie. « Nous aurions pu choisir le nucléaire, mais qui a vraiment une expérience dans ce domaine ? Là, tout le monde a un vécu avec ces sujets qui donnent, de plus, l’opportunité de faire », illustre Pascal. De nombreux ateliers et initiations (télé, radio…) sont ainsi au programme.
Tout comme des concerts, des projections et les fameuses conférences gesticulées, dont celle du journaliste Philippe Merlant qui sera coconstruite avec le public. « Elles sont au cœur du projet. En mélangeant un savoir chaud, issu de son expérience et un savoir froid tiré de livres ou d’experts, n’importe qui peut transmettre via une mise en scène de son choix », développe Morgane, salariée d’un collectif qui continue à semer des graines en espérant que le vent les porte à un public le plus large possible.
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