12 Mars 2025
12 Mars 2025
C’EST L’HISTOIRE D’UN ENFER… pavé de bonnes intentions
La protection de l’enfance. Un sujet hyper sensible, surtout après la diffusion du reportage sur France 3, dans l’émission “Pièces à conviction”, d’un documentaire relatant l’enfer des mineurs placés. Il y est question des violences au sein même des établissements d’accueil, des changements constants de structures et des traumatismes liés à la séparation des parents.
Paradoxalement, c’est dans un souci de sauvegarde qu’ils ont été pris en charge, pour les éloigner d’une cellule familiale nocive ou dans l’incapacité de s’occuper dignement d’eux. Si certaines situations sont évidentes et sous-entendent le placement inévitable d’un enfant, notamment en cas de sévices, d’autres sont plus délicates. Ce n’est pas parce qu’une maman célibataire ne parvient pas à prendre soin de ses deux bambins à un instant T qu’elle n’y arrivera jamais.
En France, de même qu’il existe le principe de présomption d’innocence, les acteurs de la protection de l’enfance s’imposent un principe de précaution. Parce qu’une situation n’est jamais figée, les services sociaux la réévaluent régulièrement et laissent aux parents en difficulté, une seconde chance. Tout l’enjeu est de ne pas se tromper. Et surtout, de ne pas enfermer un enfant dans un dispositif où le remède serait pire que le mal. Car si certains sont ainsi mis à l’abri, d’autres ont été broyés par un système défaillant. Une seule décision qui aura des conséquences sur toute leur vie. Une position difficile, et pas toujours bien comprise.
Le JT s’est donc intéressé à celles et ceux qui œuvrent pour la protection de l’enfance, malgré les dysfonctionnements du système actuel. Notamment en cherchant à l’améliorer ou en développant des solutions alternatives de prise en charge.
Séverine Sarrat
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