12 Mars 2025
12 Mars 2025
C’EST L’HISTOIRE D’UN SUJET BRÛLANT… celui du chauffage
Ça y est ! Les températures baissent, le soleil se fait rare et les doudounes font leur retour. L’hiver pointe le bout de son nez et, avec lui, les premières factures de chauffage. En France, elles s’élèvent à 134 euros par mois en moyenne. Le prix du confort auquel on tient. Problème : ce dernier a un coût, économique bien sûr mais aussi écologique. Si appuyer sur un bouton pour relancer une chaudière ou tourner les robinets d’un radiateur semble anodin, les impacts sur l’environnement le sont moins.
Positionner les convecteurs au maximum de leur capacité pour chauffer plus vite. Augmenter le thermostat pour obtenir plus de 24 degrés dans la maison et pouvoir s’y balader en t-shirt en toute saison. Laisser le chauffage à fond durant une absence pour s’assurer d’une bonne température au retour. Autant de gestes qui participent au gaspillage de l’énergie, aux émanations nocives pour la santé et à l’accroissement de notre empreinte sur la planète.
Garder un pull à l’intérieur d’une habitation lorsque le baromètre passe en dessous de zéro à l’extérieur ne devrait-il pas être normal ? Éteindre ou baisser le chauffage en sortant de chez soi ne devrait-il pas être un réflexe ? Les Français commencent à intégrer ces automatismes en ce qui concerne l’usage de la lumière mais ils sont encore frileux au moment de réguler leur consommation de chauffage. Seul un quart d’entre eux seraient prêts à diminuer la température de leur lieu de vie selon un sondage Ifop (2017). Pourtant, baisser le chauffage d’un seul petit degré permet d’économiser 7 % d’énergie…
Séverine Sarrat
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