12 Mars 2025
12 Mars 2025
C’EST L’HISTOIRE D’UN GLOBE-TROTTEUR… qui ne veut plus aller si loin
“J’ai toujours aimé voyager. Ce sont mes parents qui m’ont donné le goût de la découverte de nouvelles cultures, de la visite de monuments traditionnels et de l’observation de paysages magnifiques. D’aussi loin que je me souvienne, ils m’ont toujours emmené en vacances et j’ai eu la chance qu’il s’agisse de voyages aux quatre coins du monde. Puis, quand j’ai pu partir seul ou avec des amis, j’ai continué sur cette lancée : les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Amérique du Sud, le Maroc, l’Australie, les Philippines, le Vietnam, de nombreux pays européens, et j’en oublie… Et durant toutes ces escapades, pas question de rester à me prélasser dans un hôtel all inclusive. Je préfère me mêler à la population et changer d’endroit régulièrement, pour découvrir le plus possible les traditions locales. Ainsi, je me suis rendu compte que certains peuples ne faisaient absolument pas attention à leur patrimoine écologique comme les Mauriciens, quand d’autres en payaient le prix fort à l’image des Fidjiens.
J’ai alors poussé la réflexion sur mon propre impact environnemental. Car même si je tente de le réduire au maximum lorsque je voyage, il n’en reste pas moins que mon empreinte carbone est conséquente. L’un annulant finalement l’autre. Pour y remédier, j’ai changé ma manière de faire du tourisme, celui de proximité, et j’ai décidé de découvrir des régions autour de chez moi.
Je me suis aperçu que, même si je connaissais bien certains endroits du monde, j’ignorais tout des territoires qui m’entourent. Je découvre ainsi de nouvelles contrées, à quelques encablures de mon domicile. Cerise sur le gâteau, je peux rester plus de temps sur site puisque je ne gâche plus d’heures de trajets inutiles.”
Éric, 45 ans
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