C’EST L’HISTOIRE D’UNE SOCIÉTÉ… qui ne veut pas perdre la mémoire
Tout est parti d’une information, attrapée au vol parmi les nombreuses que l’on peut ingurgiter au quotidien. Un chiffre étonnant, propre à retenir l’attention. 21 % des Français de 18 à 24 ans n’auraient jamais entendu parler de la Shoah. Pourcentage particulièrement élevé au sein des populations européennes, précise la Fondation Jean-Jaurès, à l’origine de ce sondage.
Après un bref plongeon dans nos souvenirs respectifs d’enfants et d’adolescents, le constat de la rédaction est unanime : comment peut-on ignorer l’existence d’un événement régulièrement enseigné au cours de la scolarité ? Selon l’un des experts que nous avons sollicités, pas de quoi s’inquiéter toutefois, ces 21 % cachant peut-être une forme de provocation. La fondation estime elle-même qu’un sondage ne suffit pas à donner une image précise du rapport d’un pays à son histoire.
Restent tout de même des interrogations. Comment continuer à transmettre les souvenirs de témoins qui disparaissent peu à peu ? Et surtout, quelles leçons retenir du passé ? C’est donc la place du devoir de mémoire dans la société actuelle que nous avons décidé de sonder cette semaine. Bien que controversée et en constante évolution, la formule s’est imposée dans la conscience collective et se décline désormais sous des formes de plus en plus variées.
Nicolas Mathé
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Dernière édition
Commentaires