C’EST L’HISTOIRE DE BRYAN… un peu perdu dans sa “kitchen”
Le fameux « Win the yes needs the no to win against the no », lancé par Jean-Pierre Raffarin faisant campagne pour le ”oui” lors du référendum pour la Constitution européenne. Le non moins célèbre « What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? » de Jacques Chirac à Jérusalem pour signifier sa colère à des gardes du corps un peu trop brusques. Ou encore Nicolas Sarkozy s’adressant à Hillary Clinton pour s’excuser du temps pluvieux : « Sorry for the time. » Les hommes politiques et chefs d’État français ont mauvaise réputation concernant la maîtrise des langues étrangères, en particulier l’anglais… Tout comme leurs compatriotes. Un mal bien de chez nous, semble-t-il.
De ceux qui pratiquent la langue de Shakespeare en faisant de la traduction littérale, à ceux qui estiment que “l’espagnolo es facilo”, sans oublier le manque d’effort sur les accents, les Français sont considérés par leurs voisins européens comme des cancres en langues vivantes.
Est-ce dû à un système scolaire moins performant ? Craindrions-nous de dénigrer notre propre langue au point d’hésiter à apprendre celle des autres, certains érigeant même la lutte contre la pénétration de mots étrangers dans notre langage courant en étendard du bon Gaulois… Un peu des deux sûrement.
Au-delà de l’identification de nos lacunes, il est pertinent de s’interroger sur la manière de pallier notre retard. Plusieurs pistes de réflexion sont explorées dans ce numéro pour éviter que les Français n’occupent systématiquement le fond de la classe.
Séverine Sarrat
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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