C’EST L’HISTOIRE D’UN PETIT GESTE… aux grands effets
Changer le monde, la belle affaire. Qui sommes-nous, simples matelots, pour espérer dévier la trajectoire d’un paquebot qui court inexorablement à sa perte ? Et dont le gouvernail semble avoir été confisqué par des capitaines aveugles et sourds. Autant se soulager dans un violon, dit l’expression populaire. Le chantier paraît tellement colossal que même les plus conscients d’entre nous, ne sachant par quel bout commencer, préfèrent parfois jouer les Cassandre. Et taxer de doux rêveurs ceux qui tentent de semer des graines d’espoir ici et là, voire les soupçonner de tirer profit de leur engagement.
Le fatalisme est une carapace confortable. Aussi compliqué soit-il de s’en débarrasser, il suffit d’un geste. Ce petit geste dont on aime moquer l’aspect anodin mais qui en entraîne forcément d’autres. De toute façon, peut-on encore se contenter de blâmer nos dirigeants ? Y a-t-il une autre manière d’agir qu’en commençant par questionner ses propres pratiques du quotidien ?
L’espace d’un soir, les participants au Davoïkos, serious game qui a fait l’objet du reportage de cette semaine, se sont mis dans la peau des maîtres du monde. L’occasion de réfléchir sur la complexité des enjeux globaux. Mais aussi de toucher du doigt la responsabilité de chacun dans la marche du monde. Les autres intervenants de notre dossier sont des missionnaires du changement qui auront rempli leur objectif s’ils réussissent à convaincre une personne. C’est également l’ambition de ce numéro 100 % idéaliste.
Nicolas Mathé
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Dernière édition
Commentaires