Un groupement d’entreprises dédié à l’économie circulaire, baptisé “Second’ère”, a été inauguré ce 22 mars 2021 à Labège, au Sud de Toulouse. Industriels, institutionnels, laboratoires… L’objectif est de créer un réseau de professionnels, issus de tous les secteurs d’activité, afin de développer l’économie circulaire au sein des différents systèmes de production en Occitanie.
Agir dans l’éco-conception, donner une seconde vie aux produits, recycler les déchets… Le groupement inter-filières “Second’ère”, inauguré lundi 22 mars à Labège, a pour ambition d’inscrire durablement l’économie circulaire au sein des systèmes de production des entreprises d’Occitanie. « L’objectif est de créer un modèle de collaboration multi-filières, multi-branches, multi-organisations, pour démontrer que l’on peut amener les industries vers une économie circulaire », explique Arnaud Humbert-Droz, président de “Second’ère”. L’association a été créée à l’initiative de l’éco-organisme Valdelia, spécialisée dans le recyclage du mobilier professionnel.
Le principe est simple : un industriel, qui souhaite s’engager dans l’économie circulaire, formule sa problématique et expose ses besoins auprès de “Second’ère”. Il intègre ensuite des groupes de travail existants pour trouver, avec les autres membres, des réponses à ses enjeux de transformation. « Nous avons ciblé une typologie d’entreprises qui cherchent à effectuer la transformation de leurs entités : des institutionnels (tels que l’ADEME, la Région Occitanie, le Département ou encore le Sicoval, ndlr), des universitaires et des industriels », souligne Arnaud Humbert-Droz.
Une première session de travail officielle a été organisée lundi dernier à Labège, au Sud de Toulouse. Elle a réuni une dizaine de participants. « Nous avons entendu leurs différentes problématiques et formulé trois axes principaux de travail pour les prochaines sessions : Comment utiliser la data pour développer l’économie circulaire ? Comment la commande influence le choix des matières premières et secondaires ? Et comment arrivons-nous à allier agriculture locale et traitement des déchets ? » explique Arnaud Humbert-Droz.
Ces sujets feront ensuite l’objet d’une réflexion au sein des groupes de travail durant les prochaines sessions afin d’apporter des réponses concrètes et des solutions aux problématiques des entreprises. La fréquence de ces réunions n’est pas fixe. Elles se dérouleront tout au long de l’année, en fonction des besoins des entreprises-membres et des sujets d’actualité.
Alix Drouillat
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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