Dans les Alpes-de-Haute-Provence, de nombreux villages donnent un charme inimitable au département. Le Journal Toulousain vous présente 10 communes incontournables.
Classé parmi les plus beaux villages de France depuis 1983, Moustiers-Sainte-Marie séduit autant par son harmonie architecturale que par son cadre naturel spectaculaire. Situé non loin du lac de Sainte-Croix et des gorges du Verdon, ce village de 700 habitants est blotti entre deux majestueux pics rocheux. Ces géants de pierre captivent le regard. Le seul moyen de les sortir de son champ de vision consiste à les surmonter pour obtenir une vue plongeante du village. Son unité visuelle impressionne également. De fait, les maisons aux façades pastel et aux tuiles provençales forment un ensemble cohérent, seuls les volets colorés y ajoutent des touches variées de charme.
Surplombant la vallée de la Durance, Lurs est connu pour être au cœur de l’une des spécialités de la région : l’olive. En effet, le village possède l’une des plus belles oliveraies de Provence. Perchée sur une colline, la commune aurait été fondée par Charlemagne au Moyen-Âge. Surnommé “le balcon de la Provence”, son architecture médiévale conservée donne l’impression que les maisons et bâtisses viennent d’une autre époque. À titre d’exemple, l’église Notre-Dame-de-Vie date du XIIe siècle et trône toujours au cœur de la cité millénaire.
La commune de Simiane-la-Rotonde tiens son nom du donjon circulaire qui se trouve au cœur et au sommet du village. Construit sur une petite hauteur entre le XIIe siècle et le XIVe siècle, la rotonde domine les lieux. De plus, cet édifice est l’un des ultimes vestiges du château des Agoult. Chargé en histoire, le territoire de la cité de 608 habitants est peuplé depuis plusieurs millénaires. Les habitations provençales typiques se mélangent aux monuments locaux, pour offrir un charme atypique.
Le village de Banon baigne dans une mer couleur lavande. Entouré par les plantes iconiques des Alpes-de-Haute-Provence, il s’illustre aussi par son passé riche et de son emplacement stratégique. De l’époque gallo-romaine jusqu’au Moyen-Âge, la commune a été peuplé et certains bâtiments restent, tels des témoins de l’histoire. Sa villa gallo-romaine et ses anciennes fortifications médiévales en sont une preuve. En parallèle, une halte à Banon sera l’occasion de goûter au fromage de chèvre local, grande fierté du lieu.
Dans le Luberon, cette commune au nom atypique est peuplée par un peu plus de 800 âmes. Riche par son passé, il faut attendre le XIVe siècle pour voir les habitants monter vivre sur les hauteurs de Dauphin. Plus précisément, les locaux se réfugiaient à proximité des fortifications et du château de la cité, pour faire face aux pillards qui arpentaient la région. Ainsi, les habitants ont pris à coeur d’entretenir les monuments des environs. Les remparts, maisons médiévales et autres constructions d’une lointaine époque sont merveilleusement bien conservées.
Dans le village de Mane, on retrouve une pièce d’histoire unique. En effet, il offre un monument aux curieux d’histoire : la citadelle de Mane. Construite au XIIe siècle pour le comte de Toulouse, elle est la dernière encore entière des Alpes-de-Haute-Provence. Niché entre la montagne de Lure et le Luberon, elle se trouve sur une hauteur, à 500 m d’altitude. Habité depuis des millénaires, le territoire est constellé de témoins historiques et de monument en tout genre. Les sublimes maisons provençales serpentent le long d’une colline et logent les 1 400 habitants de la commune.
Comme d’autres villages aux alentours dans les Alpes-de-Haute-Provence, Valensole est connu avant tout pour sa culture de la lavande. Plus précisément, c’est le plateau éponyme à cette commune de 3 151 habitants qui est connu pour ses sublimes fleurs violettes, s’étendant à perte de vue. Elles sont en floraison entre juin et juillet. Cependant, ce n’est pas la seule ressource de cette ville. Ainsi, les superbes ruelles ocres et ses maisons typiques de Provence lui offrent un charme atypique, dans lequel on aime déambuler. De plus, les locaux ont aussi fait de la culture de l’amande une spécialité locale.
Proche des Gorges du Verdon, du Parc National du Mercantour et de la Côte d’Azur, le village d’Annot et son millier d’habitants se situent à un carrefour de la région PACA. Entre la Méditerranée et les Alpes, cette cité a évolué au fil des époques et des civilisations. Pour se protéger, ses habitants ont érigé des fortifications et se sont réfugiés à 700 mètres d’altitude, sur les premières hauteurs des montagnes calcaires. Par ailleurs, la commune fait parfois face à des éboulements et son adaptation et pour le moins inattendue. En effet, à travers les siècles, certaines maisons se sont construites adossées à des énormes rochers tombés de la montagne.
Voilà un village qui a eu une importance notable par le passé. En effet, Entrevaux a été surnommé “Porte de France” pour sa proximité historique avec les frontières (mouvantes) que le pays a connu par le passé, dont celle avec le Comté de Nice. Fondé quelques années avant que le christianisme ne s’impose dans la région, cette ville a été impactée par le développement de la religion dans la région. Elle a accueilli un évêché jusqu’à la Révolution française et on y retrouve le chœur d’une cathédrale du XIIe siècle et d’autres bâtiments religieux. Cité stratégique de la Provence, Entrevaux a aussi eu le droit à des fortifications érigées par Vauban sous le régime guerrier de Louis XIV.
Dans les gorges du Verdon, cette cité splendide offre un panorama dépaysant. Situé au pied d’un pic rocheux, le village de Castellane a une histoire très ancienne. Preuve en est, plusieurs de ses bâtiments et édifices datent d’avant le Moyen-Âge. Par exemple, le Pont du Roc remonte à de nombreux siècles et a été pendant longtemps la seule manière de traverser le Verdon dans les environs. Par ailleurs, d’autres constructions sont tout aussi impressionnantes, comme la chapelle Notre-Dame du Roc. Cette dernière a été bâtie à 903 mètres d’altitude, au sommet du pic rocheux surplombant le village.
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