Le pont mobile de Frontignan, permettant le franchissement du canal du Rhône à Sète, est condamné à rester en position basse, au moins jusqu’au 12 novembre prochain. La circulation fluviale y est donc impossible à cet endroit. On vous explique pourquoi.
Emprunté pour traverser le canal du Rhône à Sète, reliant la ville à la plage, le pont mobile de Frontignan ne bouge plus. Il est condamné en position basse, et ce jusqu’au 12 novembre, au moins. En cause ? Plusieurs fuites d’huile, qui ont été signalées, et « qui pourraient entraîner le blocage de l’appareil servant à soulever le pont », explique le Conseil départemental de l’Hérault. L’objectif étant d’éviter qu’une panne soudaine ne le fige en position haute, ce qui empêcherait la traversée d’une rive à l’autre du canal, ou en position basse, ce qui couperait la navigation fluviale. Toutefois, c’est l’option retenue par le Département, pour ne pas entraver la circulation en entrée de ville.
Ainsi, il est pour l’instant totalement impossible pour les péniches (5 000 naviguent sur le canal selon la mairie de Frontignan) et autres bateaux de plaisance de franchir ce pont, comme ils en avaient l’habitude, celui-ci se levant deux ou trois fois par jour (selon la saison) pour les laisser passer. Une situation qui va perdurer jusqu’à ce que la panne soit réparée. Le Département estime au 12 novembre, au mieux, la réouverture du passage. Il a d’ores et déjà lancé une consultation pour la réalisation des travaux, mais ne peut pas encore avancer de date précise. De son côté, le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a pris un arrêté pour interdire la navigation, dans les deux sens, sur le canal du Rhône à Sète.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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