Ce vendredi 13 janvier, le lycée Victor Hugo de Gaillac a été évacué suite à une alerte à la bombe, lancée sur la messagerie interne de l’établissement. Les vérifications d’usage sont en cours, mais il s’agirait d’une fausse alerte.
Ce vendredi matin, les élèves du lycée Victor Hugo de Gaillac n’ont pas été accueillis comme d’habitude. A l’entrée de leur établissement, des gendarmes leur en interdisaient l’accès et leur demandant de rentrer chez eux. En cause ? Une alerte à la bombe reçu sur la messagerie interne du lycée. Sur ordre du préfet du Tarn, François-Xavier Lauch, les services de l’Etat effectuent une vérification des lieux, ce que l’on appelle une “levée de doutes”. La gendarmerie nationale et une équipe de déminage sont donc sur place au moment où nous publions cette information. Aucun engin dangereux n’a pour l’heure été retrouvé selon la préfecture. Il s’agirait donc d’une fausse alerte. « Les parents et les élèves ont été tenus informés par la direction de l’établissement. Une décision sera prise vers midi pour la reprise des cours », précise la préfecture du Tarn.
Ce n’est pas la première fois que de fausses alertes à la bombe ou des menaces terroristes dans des établissements scolaires sont envoyées via leur Espace numérique de travail. En effet, à Lille, Caen, Saint-Malo, Marseille ou encore Colomiers (Haute-Garonne), des collèges ou lycées ont déjà vécu un tel scénario. Le 3 janvier dernier par exemple, sur la messagerie interne du collège Léon Blum de Colomiers, avait été trouvé un message sans équivoque, qui menaçait de « faire exploser les collégiens ». La veille, le 2 janvier, une vingtaine d’établissements avaient reçu les mêmes mots.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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