Sécurité : un plan d’action pour renforcer la tranquillité dans le Gers

Cambriolages, vols agricoles, trafic de stupéfiants… Le Gers n’échappe pas aux problématiques sécuritaires. Pour y répondre, un plan d’action départemental est lancé avec des mesures concrètes : contrôles renforcés, prévention, et coopération avec les élus et citoyens.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a demandé aux préfets de définir « des actions ciblées (…) pour lutter plus efficacement contre (la) délinquance qui empoisonne la vie des Français ». Le préfet du Gers a donc dévoilé en ce mois de février un “Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien”, une initiative destinée à lutter contre la délinquance et à renforcer la tranquillité des habitants.

Un diagnostic des problématiques du département

Dans un premier temps, un état des lieux a été dressé pour identifier les principales menaces. Si la délinquance y reste maîtrisée, plusieurs phénomènes préoccupent les autorités : cambriolages, vols dans les exploitations agricoles (notamment de GPS), trafic de stupéfiants et atteintes aux personnes.

« Par ailleurs, en 2024, le bilan de la sécurité routière est marqué par une hausse de l’ensemble des agrégats en 2024 avec +15% accidents, +3% tués et +20% blessés », indique la préfecture gersoise. La recrudescence des comportements dangereux sur les routes nécessite des mesures renforcées.

Six axes stratégiques pour la sécurité dans le Gers

Pour faire face aux défis sécuritaires, la préfecture Gers a défini six axes d’intervention :

• Présence accrue des forces de l’ordre : patrouilles renforcées, contrôles d’identité et de véhicules, surveillance des transports en commun et interventions dans les établissements de nuit…
• Lutte contre les cambriolages et vols agricoles : pérennisation du groupe d’enquête et de lutte contre les cambriolages GELAC, création de groupes d’enquête spécialisés et renforcement des dispositifs de participation citoyenne…
• Action contre le trafic de stupéfiants : contrôles intensifiés, opérations ciblées aux abords des festivals, renforcement du travail d’enquête sur les secteurs qui polarisent l’essentiel des refus d’obtempérer, des troubles à l’ordre public et de voisinage, et du commerce illicite de produits stupéfiants…
• Protection des populations vulnérables : formation des forces de l’ordre pour mieux accompagner les victimes, déploiement d’un deuxième intervenant social en gendarmerie et police…
• Sécurisation des mobilités : intensification des contrôles sur les routes, notamment contre l’alcool et les stupéfiants, recours accru aux mises en fourrière, intensification des opérations de contrôle dans les transports de bus interrégionaux…
• Renforcement des partenariats : avec les élus pour lutte contre les dépôts sauvages par exemple, avec les collectivités pour une meilleure coordination avec les services de police municipale…