12 Mars 2025
12 Mars 2025
La Garonne est menacée par une sécheresse très sévère en 2023. Un comité stratégique s’est réuni pour établir la stratégie des lâchers d’eau en soutien des débits d’étiage. L’État et les acteurs locaux appellent à la prudence dans l’usage de la ressource en eau.
Le premier comité stratégique de gestion du soutien d’étiage de la Garonne s’est réuni mercredi pour établir la stratégie des lâchers d’eau en soutien des débits d’étiage, pour cet été et cet automne, sur le bassin Adour-Garonne, face à un risque de sécheresse très sévère en 2023.
« Malgré les pluies de mai et de juin, et les efforts réalisés depuis six mois par les usagers de l’eau pour assurer un bon remplissage des réserves qui soutiennent la Garonne, le risque d’une sécheresse très sévère, en 2023, reste d’actualité », selon un communiqué de la préfecture d’Occitanie.
« En effet, l’hiver 2022-2023 a été l’un des plus secs jamais enregistrés, avec un manteau neigeux parmi les plus faibles en Pyrénées depuis 30 ans. La neige a totalement fondu fin mai et, si le temps caniculaire et sec revient, le fleuve devrait retrouver de très faibles niveaux d’eau. »
Certaines réserves situées en piémont et plaine se sont mal remplies, selon la préfecture d’Occitanie. C’est le cas des réserves de la Ganguise, de Montbel, du Touch. Cela limite les possibilités de mobilisation de leur ressource en eau. Sur la Garonne, la situation est plus favorable grâce à une coordination avec EDF dès le mois de février. Le remplissage des réserves a, en effet, été privilégié pour garantir les stocks au 1er juillet.
« Le contexte hydro-climatique actuel laisse prévoir une possible entrée en étiage précoce, c’est-à-dire vers la mi-juillet en Garonne agenaise et atlantique », alertent les services de l’Etats en Occitanie.
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