Airparif prévoit un épisode de pollution aux particules dans les Hauts-de-Seine ce mardi 4 mars. Le préfet de police a décidé de mettre en place le dispositif d’information et de recommandation.
Les personnes vulnérables et sensibles sont appelées à limiter leurs déplacements près des grands axes routiers et les activités physiques intenses. Un épisode de pollution aux particules va en effet toucher le département des Hauts-de-Seine ce mardi 4 mars. « Les conditions météorologiques peu dispersives favoriseront la formation et l’accumulation de particules », annonce Airparif, l’association de surveillance de qualité de l’air dans la région, qui prévoit un risque de dépassement du seuil d’information et de recommandations fixé à 50 μg/m3.
« Les prévisions de dépassements sont comprises entre 45 μg/m3 et 60 μg/m3 », précise Laurent Nuñez, le préfet de police. Ce dernier a ainsi décidé de mettre en place le dispositif d’information et de recommandation. « Afin de réduire les émissions de polluants dans l’atmosphère », il recommande plusieurs mesures.
Les consignes à suivre dans les Hauts-de-Seine
Tout d’abord, les usagers de la route sont invités à :
Différer leurs déplacements routiers dans le département et la région,
Utiliser les véhicules les moins polluants,
Privilégier le covoiturage, les réseaux de transport en commun et les modes actifs de déplacement (marche, vélo, etc.),
Réduire la vitesse des véhicules :
à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h,
à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h,
à 70 km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides normalement limitées à 90km/h ainsi que sur les routes nationales et départementales normalement limitées à 80km/h ou 90 km/h,
Contourner l’agglomération par la rocade francilienne pour les poids-lourds en transit dont le PTAC excède 3,5 tonnes,
Utiliser les aménagements mis en place au sein des établissements professionnels pour les déplacements domicile-travail.
En plus de cela, il est recommandé de :
maîtriser la température dans les bâtiments en limitant l’utilisation du chauffage,
éviter l’utilisation du bois en chauffage individuel d’agrément ou d’appoint,
réduire le fonctionnement des installations fixes dont les émissions contribuent à l’épisode de pollution,
suspendre les éventuelles autorisations dérogatoires à l’interdiction de brûlage de déchets verts (y compris les déchets agricoles) à l’air libre,
décaler dans le temps les épandages de fertilisants minéraux ou organiques et dans le cas où leur report n’est pas possible, recourir préférentiellement à des procédés d’épandage faiblement émetteurs d’ammoniac,
recourir à des enfouissements rapides des effluents,
reporter les travaux du sol s’il est sec.
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Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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