La Mairie d’Athis-Mons a décidé de lancer une nouvelle initiative face aux rodéos urbains. Les détails.
La Ville d’Athis-Mons dit « stop » aux rodéos urbains. « Les rodéos sauvages en moto et en quad représentent un danger réel pour les habitants et usagers de l’espace public. Ces comportements illégaux mettent en péril la sécurité de tous et perturbent la tranquillité du quotidien », déplore la Municipalité sur son site internet. C’est pourquoi, « en lien avec les forces de l’ordre », la commune du département de l’Essonne a décidé « d’intensifier la lutte contre ces pratiques ».
Et cela passe par la création d’une adresse mail. « Si vous avez connaissance d’un lieu où sont stockés des engins motorisés utilisés pour ces rodéos, signalez-le en toute discrétion à l’adresse suivante : rodeo@mairie-athis-mons.fr », indique la Ville d’Athis-Mons qui « assure que l’anonymat est garanti ». Et elle compte fortement sur l’aide « précieuse » de ses habitants. « Chaque signalement contribue à protéger nos rues. Pour la sécurité de tous, agissons ensemble ! », appuie la Mairie.
Selon la définition du ministère de l’Intérieur, un rodéo urbain, aussi appelé rodéo motorisé et rodéo sauvage, « consiste à adopter une conduite répétant de manière intentionnelle des manœuvres dangereuses et violant le code de la route » telles que des acrobaties, des zigzags ou encore le fait de monter sur les trottoirs. Et ce, avec des véhicules motorisés tels que des deux-roues, mais également des quads ou des voitures.
En France, la loi du 3 août 2018 « renforçant la lutte contre les rodéos motorisés » sanctionne spécifiquement les rodéos qui sont considérés comme des délits. Cette dernière prévoit ainsi une peine d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende ainsi que la perte de six points sur le permis de conduire pour l’auteur des faits. Celui-ci peut aussi être suspendu, voire annulé. Le code de la route prévoit également la confiscation du véhicule.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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