22 Février 2025
22 Février 2025
Les habitants de Bagneux bénéficieront désormais de créneaux plus larges pour consulter au centre municipal de santé. À partir de la rentrée 2024, une nouvelle permanence médicale sera mise en place pour mieux répondre aux besoins des patients.
Le centre municipal de santé de Bagneux, situé dans les Hauts-de-Seine, franchit une nouvelle étape en ouvrant un centre médical de garde. Dès le 2 septembre 2024, les habitants pourront y obtenir des consultations en soirée et le week-end, élargissant ainsi l’accès aux soins dans la commune.
Bien que ce centre ne remplace pas une consultation classique chez le médecin, il offre la possibilité de traiter des urgences non vitales. Des pathologies comme des douleurs intenses, une fièvre persistante, une cystite ou une conjonctivite peuvent nécessiter une consultation sans pour autant justifier une visite aux urgences hospitalières.
Le centre médical de garde proposera des consultations selon les horaires suivants :
À partir d’octobre, de nouveaux créneaux seront ajoutés, avec des consultations le samedi de 15h à 20h.
Un autre avantage notable est que la prise en charge se fait en secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires et sans avance de frais. Pour être pris en charge, il faudra se munir de sa carte d’identité, de son passeport ou de son titre de séjour, ainsi que de la carte vitale et de la carte de mutuelle.
Cette nouvelle permanence médicale intervient dans un contexte où l’accès aux soins en Île-de-France devient de plus en plus restreint. En juin 2024, la Croix-Rouge française avait annoncé la fermeture de quatre centres de santé dans les Hauts-de-Seine, ce qui a inquiété les résidents.
La situation médicale en Île-de-France reste inégale. L’année dernière, l’atelier parisien d’urbanisme a publié une carte illustrant l’offre de médecine générale dans la région. À Bagneux, l’offre de soins, en proportion à la population, était jugée relativement faible. L’ouverture de cette permanence médicale devrait donc soulager un peu la pression sur les services de santé locaux.
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