21 Février 2025
21 Février 2025
Le campement situé près de l’A86 à Gennevilliers est en train d’être évacué par la préfecture ce jeudi 20 février. Il accueillait jusqu’à près de 700 personnes, dont de jeunes enfants.
Le nouveau préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, en avait fait « une priorité » à sa prise de fonction. L’évacuation du campement illégal à Gennevilliers a été lancée, ce matin du jeudi 20 février, par les services de l’Etat avec le soutien du Conseil départemental des Hauts-de-Seine et de la Mairie de Gennevilliers.
Celui-ci, « important » de par sa taille, réunissait « plus de 100 cabanes et jusqu’à près de 700 individus », selon les chiffres donnés par la préfecture du département dans un communiqué de presse. Il était jugé « insalubre ». « Le maire de Gennevilliers avait signalé la présence de très jeunes enfants, l’augmentation de la mendicité et des problèmes d’insalubrité aux alentours du campement », rapporte-t-elle.
Si, d’après les services de l’Etat, l’opération a été engagée « sans difficulté », cette dernière était « complexe au regard de sa localisation ». En effet, le campement était situé le long de la bretelle d’autoroute A86 au niveau de la sortie 5. Au total, « près d’une centaine d’effectifs de la police nationale, les sapeurs-pompiers de Paris, la protection civile et la Direction des routes d’Île-de-France (DiRIF) » ont été mobilisés dans le cadre de cette évacuation qui « s’étendra jusqu’à demain », annonce la préfecture dans son communiqué de presse.
D’ores et déjà, il a été réalisé « une sécurisation des abords et une neutralisation des accès », informe-t-elle. Concernant les personnes qui se trouvaient au sein de ce campement à Gennevilliers, les services de l’Etat affirment « qu’un diagnostic social, mené sous l’égide de la préfecture, a permis d’identifier les familles qui pourront bénéficier d’un accompagnement ».
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