Plusieurs villes des Hauts-de-Seine ont récemment signé des conventions avec Île-de-France mobilités et les opérateurs des transport pour que leurs policiers municipaux puissent intervenir dans les transports en commun du réseau francilien. Voici ce que ça change.
« Rassurer les usagers et agents des transporteurs, mais aussi dissuader les délinquants ». C’est tout l’objectif d’Île-de-France mobilités (IDFM) qui a décidé de donner accès au réseau de transport francilien aux policiers municipaux et intercommunaux de plusieurs villes de la région. Et ce, « à titre gratuit », « quand ils sont en service et en tenue », précise IDFM dans un communiqué de presse. Déjà, les polices municipales d’une dizaine de communes, dont Paris et plusieurs du département des Hauts-de-Seine, sont concernées.
C’est le cas d’Antony, depuis 2024, et, plus récemment ,des Villes de Châtillon et de Bourg-la-Reine qui « ont signé ces derniers mois des conventions tripartites les associant à Île-de-France Mobilités et aux opérateurs de transports, pour assurer des patrouilles et des opérations conjointes sur les réseaux concernés », détaille IDFM. Concrètement, que permettent ces conventions pour ces communes des Hauts-de-Seine ?
« Leurs policiers municipaux peuvent désormais accéder et utiliser les transports en commun dans le cadre de leurs missions, intervenir et constater les infractions relatives à la police des transports », déclare Île-de-France Mobilités dans son communiqué de presse avant de citer « les incivilités ou les outrages envers un agent verbalisateur, les outrages sexistes et sexuels », mais également la « lutte contre les phénomènes de bandes et rixes ». Des interventions de la police municipale qui pourraient se généraliser sur le territoire puisque « d’autres conventions de partenariat sont en cours de finalisation », informe IDFM.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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