Malgré une cinquième vague de contaminations à la Covid-19 qui continue d’enfler, la tension hospitalière reste relativement élevée mais stable en Île-de-France avec, toutefois, des disparités entre les départements.
Les cas de contaminations à la Covid-19 continuent de se multiplier en Île-de-France, ce lundi 13 décembre. En effet, avec un R effectif (nombre de personnes contaminées par un cas positif) de 1,36, l’épidémie est toujours en progression dans la région parisienne. Le taux d’incidence, de 494 cas sur 7 jours pour 100 000 habitants, y est d’ailleurs 10 fois supérieur au seuil d’alerte estimé à 50. Une valeur très légèrement inférieur au reste du pays où le taux d’incidence moyen est estimé à 501 cas pour 100 000 habitants.
Malgré un taux d’incidence toujours en hausse, la tension hospitalière semble rester stable depuis une semaine. En effet, lors du déclenchement du plan blanc par les services hospitaliers franciliens, le mercredi 8 décembre, 44 % des lits de réanimation de la région étaient occupés par des malades atteints de formes graves du coronavirus. Ce lundi 13 décembre, 43 % des lits de réanimation franciliens sont toujours dédiés au traitement de patients Covid. Soit près d’un lits sur deux. Une part élevée mais qui semble relativement stable en comparaison de l’évolution du nombre de cas.
Néanmoins la situation est très variables dans les départements franciliens. L’Essonne (410) et la Seine-et-Marne présentent les taux d’incidence les plus bas alors que Paris (661) à dépassé le seuil de 600 cas pour 100 000 habitants détectés en sept jours. Néanmoins les hôpitaux parisiens ont encore une marge importante avant d’être saturés par la cinquième vague avec seulement 32 % des lits de réanimation occupés par malades de la Covid-19. À l’opposé, la Seine-et-Marne a atteint son seuil de saturation avec une tension hospitalière de 104 %. Ce qui veut dire que les victimes de l’épidémie occupent plus de lits de réanimation que n’en disposait le département avant le déclenchement du plan blanc.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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