Ce samedi 26 avril, Jul a réuni près de 98 000 spectateurs au Stade de France, il bat ainsi un record historique d’affluence. Dans une ambiance électrique, le rappeur marseillais a offert un concert d’anthologie.
Ce samedi 26 avril, le Stade de France a vibré comme jamais auparavant. Jul a effectivement rassemblé 97 816 fans déchaînés pour son premier concert dans l’enceinte mythique de Saint-Denis, battant ainsi le record d’affluence détenu jusque-là par Indochine et U2 avant eux. Dès l’ouverture des portes, c’est une foule en survêtements “D’Or&Platine”, la marque du rappeur, et maillots de l’Olympique de Marseille a envahi les gradins. « C’était un délire, on aurait dit une ambiance de match », raconte Jules Cachat, 26 ans, fan de l’artiste de la première heure.
Le concert, dont les places ont été vendues en quelques minutes lors de la prévente d’avril 2024, a également été retransmis en direct sur YouTube, réunissant 35 000 spectateurs payants et près de 150 000 autres via des diffusions pirates. Ce qui démontre l’ampleur du phénomène.
Sur scène, Jul a répondu à l’attente de ses fans avec une entrée spectaculaire, descendant du toit accroché par des câbles, clin d’œil appuyé à Johnny Hallyday en 1998, également au Stade de France. « Quand il est arrivé du ciel, tout le monde a crié, j’avais des frissons on aurait vraiment dit une rockstar », se souvient Jules, encore ému. Déjà auréolé de multiples disques de diamant avec plus de 7 millions d’albums vendus, Jul confirme qu’il n’est plus simplement un phénomène du rap, mais une figure majeure de la musique française. En 2023, il avait déjà dépassé Johnny Hallyday pour le nombre de disques de platine en albums solo ; cette performance au Stade de France vient asseoir sa place “d’ovni” du rap.
Pendant plus de deux heures, classique après classique, Jul a fédéré toutes les générations venues assister à ce que cette figure majeure du rap français définit comme une consécration. « Ce n’est pas juste de la musique, c’est une famille. L’ambiance qu’il y avait on ne peut pas la retrouver ailleurs », affirme Jules. Pour le fan, plus qu’un concert, c’était une déclaration d’amour entre un artiste et son public. Cette date du 26 avril restera, en tout cas, gravée dans l’histoire du Stade de France.
Jeremy Pages
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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