28 Mars 2025
28 Mars 2025
Dans une lettre au ministre de l’Intérieur, le maire du Bourget, Jean-Baptiste Borsali, demande l’évacuation des deux camps de Roms situés à proximité de sa commune.
Il dénonce « une situation devenue insupportable ». Jean-Baptiste Borsali, le maire du Bourget a envoyé, ce vendredi 21 mars, une lettre à Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur pour lui faire part de « sa colère grandissante ». L’objet de celle-ci : la « demande d’évacuation de deux camps de Roms ». « L’implantation de ces deux camps de population “roms” en périphérie, l’un à l’entrée de la ville sur le territoire de La Courneuve et l’autre à la sortie de l’autoroute A1, a provoqué une détérioration inacceptable des conditions de vie de nos habitants », estime Jean-Baptiste Borsali.
L’élu fait ainsi état d’une « mendicité insistante et parfois agressive », d’une « augmentation des cambriolages et vols à l’arraché », d’un « sentiment d’insécurité qui s’installe », d’une « prolifération incontrôlable des nuisibles malgré les efforts de dératisation » et de « rues et trottoirs jonchés de détritus issus de la fouille systématique des poubelles ». « Payée par mes concitoyens, la police municipale se consacre chaque jour à la gestion de ces problématiques, alors même qu’elles devraient être prises en charge par les services de l’Etat », affirme le maire du Bourget.
Il déclare ainsi « qu’il est scandaleux que la Seine-Saint-Denis soit une fois de plus abandonnée à son sort en tant que réceptacle de la misère humaine ». « Nous refusons d’être la variable d’ajustement de l’Île-de-France », ajoute Jean-Baptiste Borsali avant de lancer : « L’Etat doit agir, et vite ! ». Il exige donc « une évacuation immédiate de ces camps, ainsi qu’une mobilisation des services compétents pour mettre fin à cette situation qui ne peut plus durer. Nous refusons les demi-mesures et attendons une réponse ferme et rapide de votre part ».
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires