Contre l’insécurité, un nouveau plan d’action a été mis au point en Seine-Saint-Denis. Ils visent particulièrement le trafic et la vente à la sauvette.
Comme dans le Val-de-Marne, la préfecture de police a mis au point un plan d’action d’agglomération pour la Seine-Saint-Denis. Celui-ci fixe trois objectifs pour restaurer la sécurité au quotidien dans le département : le trafic de produits stupéfiants et la thématique de l’appropriation de l’espace public, la vente à la sauvette et la sécurisation renforcée des transports en commun. Pour cela, toute une stratégie opérationnelle de riposte et de restauration va être mise en place.
La visibilité va tout d’abord être renforcée. « Cet objectif vise à assurer une présence efficiente, visible et rassurante des forces de police dans et aux abords des secteurs identifiés L’atteinte de cet objectif sera réalisée avec les acteurs du continuum de sécurité (polices municipales, agents de sécurité des bailleurs, de la SUGE etc) ainsi qu’avec les pouvoirs publics locaux (mairie, EPIC, etc.) et départementaux (bureau de l’éloignement de la préfecture) », détaille le plan.
Des contrôles administratifs vont par ailleurs être mis en place, « en lien direct avec les partenaires ». « Ce travail partenarial sera coordonné au sein des GPO (Groupes de partenariat opérationnel, NDLR) qui constituent un relais indispensable des attentes de la population et des partenaires dans le département », peut-on lire.
Une répression à travers la judiciarisation est aussi prévue. « Cet objectif vise à la déstabilisation et au démantèlement des trafics par l’identification de leurs membres et de leurs modes d’action conduisant à la réalisation d’opérations judiciaires. L’atteinte de cet objectif se fera en coordination avec les différents acteurs judiciaires du département (commissariats, ST, GIR, SDPJ, etc.) et le Parquet », indique le plan qui ajoute : « Pour obtenir des résultats visibles combinant les forces de l’ensemble des acteurs, il s’agit de stratifier l’action de tous les services sur des territoires ciblés afin d’obtenir des résultats judiciaires concrets qui s’inscrivent dans le temps et qui sont appuyés ensuite sur le terrain par une présence des forces de l’ordre dans le cadre de sécurisation et de police administrative ». Enfin, les outils vidéo comme les caméras tactiques ou les drones seront davantage utilisés comme outils d’investigation.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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