La Ville de Romainville a décidé de fermer le stade Stalingrad après la découverte d’une pollution au plomb. Les détails.
Mauvaise nouvelle pour les clubs. La Mairie de Romainville a décidé de fermer temporairement le stade Stalingrad « par précaution » ce vendredi 24 mai. En cause : des pollutions au plomb et aux hydrocarbures découvertes lors d’études environnementales réalisées dans le cadre du projet de rénovation de l’enceinte sportive.
« Ce type de pollution est caractéristique de la composition des remblais de mauvaise qualité utilisés entre 1932 et 1954 pour boucher les carrières et que l’on retrouve malheureusement dans de très nombreux sites de notre département. Ainsi, les espaces verts et les zones où la terre est à nu constituent des lieux où les usagers du stade peuvent être exposés au plomb, ainsi que, dans une moindre mesure, l’ensemble des installations sportives du stade », précise, dans un communiqué, la Ville qui a saisi l’Agence régionale de santé (ARS) « afin de lui demander un avis sanitaire officiel ».
« Au regard des premiers résultats sur la pollution des sols, l’ARS préconise de fermer l’ensemble du stade dans l’attente d’études complémentaires », annonce la Mairie qui précise que, selon l’Agence régionale de santé, « le principal polluant à risque sur le stade Stalingrad est le plomb », dont l’exposition « se fait essentiellement par ingestion de terre polluée ».
Pour information, les études complémentaires porteront sur l’air et le sol des terrains de football, de tennis, du cheminement piéton et de la piste d’athlétisme « afin d’être en mesure d’évaluer si a minima ces espaces enrobés peuvent être ouverts aux usagers ». « La Ville communiquera rapidement sur les résultats de ces études complémentaires et dans l’attente travaille parallèlement avec les clubs et l’Éducation nationale à la recherche de solutions permettant la continuité des activités sportives sur d’autres sites », conclut-elle.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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