3 Mars 2025
3 Mars 2025
Le Département de la Seine-Saint-Denis a décidé d’expérimenter un chèque alimentation durable en association avec Action Contre la Faim. Voici qui pourra en bénéficier.
« La succession de crises – sanitaire, inflationniste et écologique – doit nous conduire à réinventer nos modes d’action publique afin de mieux répondre aux besoins de la population tout en préservant l’environnement », estime Stéphane Troussel, le président du Département de la Seine-Saint-Denis, dans un communiqué. C’est pourquoi la collectivité a décidé de lancer une expérimentation d’un chèque alimentation durable en association avec Action Contre la Faim et avec le soutien de l’Etat.
Il va effectivement mobiliser 1,5 million d’euros sur trois ans dans le cadre de l’appel à projets “Mieux Manger Pour Tous”. En tout, cette expérimentation, qui vise « à contribuer à la lutte contre la précarité alimentaire avec des solutions concrètes et innovantes », va représenter un budget global d’environ 2,3 millions d’euros. Elle sera mise en place à partir du premier trimestre 2024 dans quatre communes de Seine-Saint-Denis, précisément Montreuil, Clichy-sous-Bois, Sevran et Villetaneuse.
Cette expérimentation va concerner des publics-cibles identifiés par le Département et Action contre la Faim. 1350 personnes réparties dans ces quatre villes seraient concernées. Elles bénéficieront d’une aide de 50 euros par personne et par mois pendant six mois. Un montant qui pourra être augmenté de 25 euros « pour des achats de produits sains et durables dans des commerces alimentaires ou pour tout achat alimentaire dans des enseignes dédiées aux produits durables ».
En plus de cette aide financière, il sera proposé des accompagnements sur les questions d’alimentation durable, de santé/nutrition et de transition écologique. Comme l’indique le Département, un dispositif de suivi et d’évaluation sera mis en place « pour suivre l’utilisation effective du chèque par les publics-cibles, les effets sur leur sécurité alimentaire, analyser et identifier avec toutes les personnes concernées les contraintes rencontrées et les leviers pour un meilleur accès à une alimentation saine et durable ».
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