L’expérimentation des voies réservées sur l’autoroute A1 débute dès ce lundi 3 mars. Voici ce qui change pour les automobilistes.
Avis aux automobilistes. L’expérimentation de voies réservées sur l’autoroute A1 en Seine-Saint-Denis débute dès ce lundi 3 mars. Sur celles-ci, seuls les « transports en commun, taxis, véhicules d’urgence ainsi que les véhicules transportant au moins deux occupants » pourront circuler, comme le précise, dans un communiqué, le gouvernement. Il ajoute que « les véhicules dont le poids total en charge (PTAC) dépasse 3,5 tonnes et qui ne sont pas des véhicules de transport en commun seront exclus de ce dispositif ».
Les objectifs de ce dispositif : « lutter contre la pollution en diminuant le nombre de voitures sur les routes » et « fluidifier le réseau routier, ce qui se traduit par un gain de temps sur la route et une meilleure qualité de vie en réduisant le stress ». Les automobilistes devraient ainsi « gagner jusqu’à 10 minutes sur les temps de trajet en fonction des axes ».
Ces voies réservées sur l’A1 ne seront pas actives en permanence. En effet, elles le seront uniquement « en cas de pic de congestion, les jours de semaine en heures de pointe du matin et/ou du soir (hors vacances scolaires et jours fériés) », indique le gouvernement. Concrètement, une voie réservée pourra être activée sur une section de 11,3 kilomètres de l’A1 dans le sens province-Paris de 6h30 à 10h et une autre sur une portion de 3 kilomètres de l’autoroute dans le sens Paris-province de 17h à 18h30.
Les automobilistes sont avertis de l’activation de la voie réservée grâce à un panneau “losange” qui s’allume au-dessus de celle-ci. Attention, lorsqu’elle est déclenchée, la vitesse maximale autorisée sera abaissée à 70 kilomètres par heure ou 50 kilomètres par heure en fonction du niveau de congestion. Et ce, sur l’ensemble des voies de circulation.
À noter qu’en cas de non-respect des voies réservées, les contrevenants s’exposent à une contravention de 4e classe et une amende de 135 euros. Trois dispositifs de contrôles, soit un par voie, seront mis en place lors de cette expérimentation qui doit, pour information, durer six mois.
Un bilan sera ensuite réalisé, « afin d’évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité ». Pour cela, un dispositif de suivi et d’évaluation de l’expérimentation sera mis en place. Il se basera sur l’évolution des temps de parcours, des vitesses et des congestions, l’impact sur le réseau secondaire, le respect de la mesure par les usagers, l’acceptabilité sociale et la sécurité routière. « À l’issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées », annonce le gouvernement.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
Voir les publications de l'auteurActualités en continu - Seine-Saint-Denis
Commentaires