4 Mars 2025
4 Mars 2025
Face à l’identification d’un premier cas autochtone de dengue en Île-de-France, deux opérations de démoustication vont être menées à Limeil-Brévannes.
C’est le premier cas autochtone en Île-de-France. Une personne habitant à Limeil-Brévannes ayant contracté la dengue, qui se transmet principalement à l’homme par l’intermédiaire des moustiques tigres, a été signalée à l’Agence régionale de santé (ARS) ce mercredi 11 octobre. « Ce cas a été confirmé par les analyses biologiques », indique l’ARS, dans un communiqué.
L’enquête menée par l’ARS et Santé publique France, « a permis d’identifier ce cas comme le premier cas autochtone en Île-de-France ». « Un cas est défini comme autochtone lorsque la personne contracte la maladie sans avoir voyagé en zone d’endémicité dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », explique l’Agence régionale de santé.
Face à cela, deux opérations de démoustication ont été programmées à Limeil-Brévannes. L’objectif : réduire le risque de propagation de la dengue. La première a eu lieu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 octobre. La seconde est prévue la nuit du vendredi 20 au samedi 21 octobre « si les conditions météorologiques le permettent », précise l’ARS.
Les habitants de la zone concernée seront invités à rentrer leurs plantes d’extérieur, à bien fermer leurs fenêtres et à garder à l’intérieur leurs animaux domestiques. La police nationale et la police municipale interdiront « l’accès aux piétons et à la circulation sur la voie publique pendant la durée d’intervention et une heure après », prévient l’Agence régionale de santé.
« Ces opérations de démoustication seront couplées à une enquête de terrain comprenant du porte à porte auprès des riverains pour détecter d’autres cas potentiels et relayer les messages de prévention », annonce l’Agence régionale de santé qui a autorisé une vingtaine d’opérations de démoustication dans la région Île-de-France en 2023.
L’ARS souligne que ces opérations « ne visent pas à éliminer toute trace du moustique tigre mais à réduire le risque de propagation de la dengue, maladie infectieuse dont certaines complications peuvent être sévères ». Un bilan de la lutte anti-vectorielle et des cas d’arboviroses en Île-de-France lors de l’année 2023 devrait être fait « sous peu ».
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