22 Février 2025
22 Février 2025
Fatah Aggoune vient d’être réélu maire de Gentilly ce vendredi 14 février. Son élection avait été annulée par le Conseil d’État quelques jours plus tôt.
« Tout ça pour ça », déclare Fatah Aggoune dans une publication sur Facebook. Il a été réélu maire de Gentilly par les membres du conseil municipal ce vendredi 14 février. Et ce, après que son élection, qui a eu lieu en mars dernier à la suite de la démission de Patricia Tordjman, a été annulée par le Conseil d’État. En cause : « une erreur matérielle dans la convocation, pourtant finalisée dans le dialogue avec la préfecture, qui justifie pour le Conseil d’État l’annulation du conseil municipal du 2 mars 2024 », rapportait l’élu.
Pour rappel, cette décision fait suite à celle du tribunal administratif de Melun qui, saisi par le groupe d’opposition municipale “Bien commun pour Gentilly”, avait annulé l’élection des neuf adjoints au maire. Fatah Aggoune, qui dénonce « une procédure engagée par la droite Gentilléenne pour jeter le doute sur la légitimité de l’équipe municipale et freiner son action », avait alors fait appel auprès du Conseil d’État. Et celui-ci est allé plus loin en décidant d’annuler l’élection du maire, en plus de celle des adjoints.
Pour Benoît Crespin, président du groupe “Bien commun pour Gentilly”, cette décision du Conseil d’État était une « victoire pour les Gentilléens ». « En tant que seule force d’opposition, nous sommes l’unique recours des Gentilléens qui, pour rappel, ont majoritairement voté pour des listes d’opposition en 2020 », estimait l’élu d’opposition dans un communiqué de presse publié sur le réseau social X.
Mais, finalement, Fatah Aggoune a pu retrouver son écharpe de maire de Gentilly peu de temps après cette décision. « L’agitation de cette droite revancharde a certes mobilisé beaucoup de temps et d’énergie depuis un an, mais la parenthèse a été heureusement refermée, puisque le conseil municipal m’a renouvelé sa confiance en m’élisant pour la seconde fois en un an maire de Gentilly », souligne-t-il avant d’ajouter que « cette élection est un honneur et, bien sûr, une grande responsabilité ».
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