20 Mars 2025
20 Mars 2025
Cinq conseillers municipaux inscrits sur la liste portée par Louis Boyard aux municipales partielles de Villeneuve-Saint-Georges ont décidé de créer un groupe sans le député.
Kristell Niasme, la maire LR de Villeneuve-Saint-Georges, a confirmé la nouvelle. Lors du conseil municipal de ce lundi 17 mars, l’élue a précisé qu’elle avait « reçu en date du 13 mars la demande de création de deux groupes ». Le premier, dénommé “Solidarité et Dignité”, n’est pas sans rappeler le nom de la liste portée par le député la France insoumise (LFI) de la 3e circonscription du Val-de-Marne lors des élections élections municipales partielles : “Dignité, Fierté et Solidarité avec Louis Boyard”. Et pour cause.
En effet, ce nouveau groupe se compose de cinq conseillers municipaux inscrits sur la liste portée par Louis Boyard. Il s’agit de Mamadou Traoré, Juliette Gbagbo, Alpha Camara, Insaf Chebâane et Mohamed Ben Yakhlef. Ces derniers étaient respectivement troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième sur la liste “Dignité, Fierté et Solidarité avec Louis Boyard”. « Je prends acte, en tout état de cause, de ce groupe existant », a déclaré la maire de Villeneuve-Saint-Georges.
Groupe qui met donc à part Louis Boyard. Mais ce dernier assure au quotidien d’information Citoyens.com qu’il n’a pas été « évincé de son groupe ». « C’est factuellement faux car il n’y avait pas de groupe politique. L’Initiative citoyenne villeneuvoise a souhaité en créer un, ce n’était pas mon choix mais je le respecte. Je n’étais pas candidat et n’ai pas pris part au vote », affirme le député du Val-de-Marne, qui est arrivé deuxième au second tour des élections municipales partielles.
Louis Boyard avait effectivement recueilli 38,75% des voix, contre 49% pour Kristell Niasme, ancienne adjointe au maire à la tête de la liste Villeneuve d’abord, c’est notre direction, et 12,25% pour Philippe Gaudin, l’ancien maire de Villeneuve-Saint-Georges qui portait la liste “Villeneuve notre ville”. Pour rappel, ces élections avaient été organisées car « un tiers des sièges du conseil municipal était vacant » suite à la démission de plusieurs conseillers municipaux.
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