1 078 établissements ont déjà signé l’appel national des entreprises en faveur de la sécurité routière. En défendant sept engagements fondamentaux et en participant aux Journées de la sécurité routière au travail, les dirigeants sont invités à favoriser la « bonne conduite » au sein de leur société.
Comme 1 078 structures, la Société hydro-électrique du Midi (Shem) a signé, en juin dernier, l’appel national des entreprises en faveur de la sécurité routière. Une campagne de sensibilisation menée par la Délégation à la sécurité routière (DSR) pour prévenir les dangers de la conduite, première cause de décès par accident au travail.
« Notre activité génère de nombreux déplacements. Nous avions donc déjà identifié la circulation comme le risque professionnel principal au sein de notre entreprise », analyse Eric Donf, directeur de la sécurité et de la sûreté chez Shem, une filiale d’Engie productrice d’électricité. En devenant signataires, les entreprises concernées promettent tout d’abord à défendre sept engagements essentiels.
Entre autres, limiter l’usage du téléphone au volant aux cas d’urgence, prôner la sobriété ou intégrer les temps de repos dans le calcul de la durée des trajets. « Tous nos véhicules sont équipés d’autocollants visibles sur le tableau de bord qui rappellent qu’il est interdit de consommer de l’alcool et d’utiliser un téléphone portable au volant », précise Eric Donf. Il y a quelques années, cette entreprise dont les employés peuvent être amenés à circuler sur des pistes de montagne enneigées, avait même organisé pour ses salariés des stages de conduite sur chaussée mouillée.
Une initiative qui aurait parfaitement sa place dans le programme de la troisième édition des Journées de la sécurité routière au travail, qui se dérouleront du 13 au 17 mai 2019. Que ce soit par un petit quizz à proposer à la pause café ou toute une journée de sensibilisation avec des témoignages de victimes, des formations dispensées par des professionnels ou des simulateurs de tonneaux, un kit de prévention édité par la DSR invite chaque entreprise à mener des actions à sa mesure.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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